Le conseil de Laurent Gbagbo que dirige l’avocat français Me Emmanuël Altit, demande à la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) de réviser les conditions de sa libération.
Dans une requête de près de 22 pages, déposée, lundi, la défense de Laurent Gbagbo demande sa mise en liberté "provisoire et sans condition".
Acquitté le 25 janvier et libéré le 1er février 2019, l’ancien président ivoirien est assigné à Bruxelles commune.
Pour son avocat principal, les textes de la Cour ne prévoient pas cette situation de semi-liberté. Il considère ces restrictions comme un moyen d’empêcher son client de participer à la vie publique de son pays, mais également de se porter candidat à la présidentielle de 2020 prévue pour le mois d’octobre (sa candidature n’étant qu’une hypothèse).
Modeste KONE