Le sénégalais Amadou Bah (à gauche) sera face à Axel Iridjé (à droite) ce samedi
La Côte d’Ivoire, plus précisément le Centre ivoiro-coréen d’Adjamé Liberté, va abriter 20 combats de MMA, ou encore Mixed Martial Arts (MMA), ce samedi 16 novembre 2024, dans le cadre de la phase de présélection de la deuxième édition de l’African MMA League. En prélude à cet événement, ce jeudi 14 novembre, au même endroit, s’est déroulée la traditionnelle pesée des athlètes, suivie de la conférence de presse d’avant-combat. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette soirée du samedi sera électrique. Ce sont des athlètes gonflés à bloc, venus de plusieurs pays d’Afrique et même de la France, qui se sont défiés verbalement et se disent prêts à en découdre ce samedi.
Cette deuxième édition de l’AML Championship, qui démarre ce samedi avec 7 combats amateurs et 13 semi-professionnels, sera une occasion de prouver la montée en puissance de la ligue présidée par Ismaël Bakayoko, avec des athlètes qui, forts de leurs formations et expériences, sont désormais prêts à rivaliser au plus haut niveau. « Nous avons des combattants de qualité, et dans peu de temps, nous aurons des stars comme Francis N’Gannou ou Adesanya dans nos rangs », assure le président de l’AML, qui a affiché ses ambitions de faire de la Côte d'Ivoire un centre névralgique du MMA en Afrique, un carrefour où les athlètes du continent peuvent se mesurer et grandir ensemble.
Avec près de 140 athlètes enregistrés dans sa base de données, l’AML se positionne comme un acteur majeur du développement du MMA en Côte d'Ivoire. Cette communauté d'athlètes ivoiriens est prête à ouvrir ses portes à des combattants venus d'autres horizons.
Le président de l'AML entend également démontrer que l'Afrique possède des athlètes de haut niveau, capables de rivaliser avec les meilleurs. « Mon objectif est de montrer au monde entier qu’en Côte d’Ivoire, on peut organiser des événements de MMA de qualité. Nous voulons aussi prouver qu’en Afrique, nous avons des athlètes exceptionnels », confie Bakayoko.
Cette vision internationale se traduit par l’ouverture de l’AML aux athlètes de la sous-région, avec la participation d’athlètes du Mali, du Burkina Faso, du Sénégal et d’autres pays africains. Ainsi, Abidjan aspire à devenir un véritable centre du MMA, un "Las Vegas" africain de cette discipline, où les athlètes peuvent non seulement se mesurer, mais aussi envisager une carrière professionnelle.
« Je veux que les athlètes puissent bien vivre de leur art. À quoi bon se battre sans pouvoir en tirer un revenu décent ? », affirme-t-il, soulignant son engagement pour un MMA durable et respecté en Afrique.
Cette soirée de jeudi a été marquée par une information capitale : l’identité de l’athlète qui a été retenu après la première édition de l’African MMA League Championship. Il s’agit d’Axel Iridjé, qui n’a pas manqué d’adresser ses remerciements au président de l’AML. « C’est un honneur pour moi d’être retenu parmi tous ces combattants. Tout a déjà été pris en compte, le billet d’avion… il ne reste que quelques formalités. C’est vraiment un honneur pour moi, c’est un rêve qui devient réalité aujourd’hui grâce à l’AML, grâce à Ismael Bakayoko ; je tenais vraiment à lui dire merci », a-t-il indiqué.
GZ
