Le Pasteur Goué Lazare radié de l'effectif du corps pastoral de l' Eglise Évangélique de Réveil Internationale (EERI)
Dans un communiqué rendu public le vendredi 29 avril 2022 dont pressecotedivoire a reçu copie, le Pasteur Goué Lazare a été radié de l'effectif du corps pastoral de l’Eglise Évangélique de Réveil Internationale (EERI)
"Le mercredi 27 Avril 2022, le Conseil Apostolique, organe de direction de l’Église Évangélique de Réveil Internationale (EERI) a appris avec une grande stupéfaction par les réseaux sociaux l’arrestation et la condamnation de Monsieur Goué Lazare, précédemment Pasteur à l’EERI, Communauté Philadelphie d’Adjamé, pour détention d’armes et de faux documents administratifs. Profondément choqué par ces actes indignes et scandaleux, le Conseil Apostolique a décidé de la radiation du concerné de l’effectif des Pasteurs de l’EERI.
Le Conseil Apostolique tient à souligner le caractère isolé et individuel de ces actes qui sont du reste totalement opposés à la vision et aux valeurs morales et spirituelles enseignées à l’EERI, et dont les Pasteurs sont les principaux garants.
Le Conseil Apostolique recommande aux Pasteurs, aux membres et aux sympathisants de l’EERI de rester sereins et vigilants dans l’esprit de prière. », précise le document.
Pour rappel, les policiers ont découvert, il y a quelques jours, dans le véhicule de Lazare Goué, un pasteur officiant dans une église à Williamsville à Abidjan et détenant illicitement une carte professionnelle de garde pénitentiaire, un arsenal composé d’un pistolet à 32 coups, un fusil calibre 12 à canon scié, plus de 150 munitions, ainsi que 11 téléphones portables, un Talky Walky de dotation policière, un complet tenue militaire et une paire de ranger.
Il a été appréhendé et condamné le mardi 26 avril 2022, à 10 ans de prison ferme et 5 millions de FCfa d’amende par la section de tribunal de Guiglo, pour faux et usage de faux, usurpation de titre et détention illégale d’armes à feu et de munitions de la première et cinquième catégorie.
M. Goué a, en outre, écopé d’une peine de 10 ans de privation de droits prononcée par le juge-président qui a également prononcé la confiscation des scellés en vue de leur destruction.
Solange ARALAMON