Arts martiaux : Shito Ryu Karaté DO, le japonais Ryozo Tsukada apporte son expertise aux karatékas ivoiriens





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Le japonais Ryozo Tsukada était de passage à Abidjan



 

Le grand maitre japonais Ryozo Tsukada a animé un stage de perfectionnement et de renforcements techniques de Shito ryu karaté do, organisé par le GIKASH, groupement ivoirien de Karaté Shito ryu,  le dimanche 4 août 2024 au Casa des II Plateaux, à Cocody.

Assisté de l’ivoirien Franck Bouaffo, Directeur technique national du GIKASH 6e DAN, le O Sensei Ryozo Tsukada,   9e  DAN  a apporté son expertise à la cinquantaine de maitres de Karaté ayant pris part à ce stage de perfectionnement et de renforcement technique. 

Au terme de ce rendez-vous, l’expert japonais Ryozo Tsukada s’est réjoui du progrès du Shito ryu ivoirien. « Cela fait des années que nous venons ici. Il y a des progrès intéressants. Cette fois, j'ai un peu forcé certaines choses sur l'anatomie, le physique parce que les ivoiriens sont très costauds physiquement. Ils ont trop de force physique naturelle. Il est important de comprendre l'utilisation de son corps pour éviter de se faire mal. Si on fait du Karaté pour faire mal, ça ne sert à rien », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « Le Karaté doit aller le plus loin possible.  Je comprends très bien qu'il y a certains qui ont du mal à travailler mais le Karaté ne peut pas s'arrêter. Il doit aller le plus loin possible. Comme je le disais tout à l'heure, il y a un gros progrès et c'est cela mon plaisir. Si ça stagne et les gens ne travaillent pas, il n'y a aucun intérêt que je revienne. »

 Pour le président du GIKASH, Hamadou Diomandé, ceinture noire 4e  DAN, l'objectif de ce stage est atteint. « Toutes les fois que le Maître vient en Côte d'Ivoire, on apprend beaucoup. On a révisé et il nous a appris de nouvelles techniques. Depuis samedi jusqu'à ce jour, on a appris beaucoup. Ce stage répond à ce qu'on s'était dit. Quand vous faites le Karaté surtout les arts martiaux, votre Maître vous apprend quelque chose et qu'il faut attendre 10 ans après pour qu'il revoie ce que vous avez fait pour vous évaluer, vous perdez beaucoup. Et chaque fois que nous le faisons venir, nous faisons des passages de grade. Mais cette fois, il n'y a pas eu de passages de grade parce que nous nous sommes dit que le plus important c'est d'apprendre et nous sommes satisfaits de ce qu'il a fait », a-t-il indiqué.

Prenant part à ce stage de perfectionnement, Aimé Brika, promoteur de l'Afro Budo festival, pratiquant d'arts martiaux, précisément de Yoseikan Karaté do et de Shotokan  Karaté do, de Shito ryu et de Jujutsu l’a trouvé très enrichissant car , a-t-il déclaré  « nous avons eu droit à des techniques très originales, de techniques de Karaté pur émanant d'un expert à la fédération française de Karaté mondialement connu et également reconnu par ses pairs au Japon. Les techniques qu'ils nous a appris sont des techniques authentiques du Karaté et c'est très enrichissant pour nous ».

Restant dans la même dynamique Akossa Akoua Assata a déclaré ceci   « ça été tes enrichissant pour nous surtout pour nous les rares femmes qui pratiquent le Karaté. Tout le monde n'a pas la chance de prendre part à ce stage. Donc pour ma part, je suis très heureuse. Je remercie encore Me  Ryozo Tsukada qui a effectué ce déplacement ».

 

 Me de Shotokan,  le Père Wodote venu du Bénin, a apprécié cette opportunité qui va leur permettre de se défendre sans faire du mal. «  C'est une opportunité qu'il faut saisir,  ça n'arrive pas souvent. J'ai vécu un stage enrichissant. L' expert de la fédération française de karaté nous a montré certaines subtilités de techniques pour maîtriser l'adversaire et surtout des coups de poings qui déséquilibrent l'adversaire. C'est très important dans un monde où le banditisme devient grandissant et cela va nous aider à maîtriser ces bandits sans leur faire du mal ».

 Ce stage placé sous l'égide de la fédération ivoirienne karaté et disciplines associées ( FIKDA) a enregistré la présence de Masato Akahori et Watanabe Mitsuho, respectivement 1er et 2 ème secrétaires de l’ambassade du Japon en Côte d’Ivoire.

 

GZ avec Sercom

 

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