Caravane « Mon bus, mon combat »: la SOTRA intensifie la lutte contre le vandalisme à Bouaké
Bouaké a accueilli la caravane "Mon bus, mon combat"
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Après Yamoussoukro, la caravane « Mon bus, mon combat
», initiée par la Société des Transports
Abidjanais (SOTRA), a posé ses valise dans les locaux de la Préfecture de Bouaké,
le jeudi 9 octobre 2025, selon un communiqué qui a sanctionné la cérémonie.Présidée par le secrétaire général de la Préfecture, Vanie
Jean François, représentant le préfet de région, la rencontre qui a réuni
autorités locales, organisations communautaires, transporteurs et mouvements de
jeunesse, a permis aux organisateurs, d’expliquer que cette campagne nationale
a pour but de sensibiliser contre le vandalisme de leurs bus.Pour la circonstance, le directeur de la division production,
Ibrahim Tiémoko Coulibaly, représentant le directeur général de la SOTRA, a
lancé un appel vibrant à la responsabilité collective. Il a rappelé que les bus
de la société, présents à Bouaké depuis le 21 septembre 2021, ne sont pas de
simples moyens de transport, mais de véritables instruments de justice sociale,
au service de l’éducation, de la santé et de l’économie locale. « Ces bus
doivent être protégés car ils transportent nos enfants à l’école, nos malades
vers les hôpitaux et nos travailleurs vers leurs emplois », a-t-il expliqué.La SOTRA, désormais ancrée dans le quotidien des
populations de Bouaké, propose des tarifs sociaux parmi les plus accessibles du
pays : 200 FCFA par trajet, des abonnements mensuels à 3 000 FCFA pour élèves
et étudiants l’équivalent de 100 FCFA par
jour et jusqu’à 28 000 FCFA pour les
actifs. Ces offres, conçues pour alléger les charges familiales, renforcent
l’inclusion des jeunes, des apprentis et des ménages modestes.Pourtant, malgré ces efforts, les actes de vandalisme
continuent de menacer le service. Bris de vitres, agressions matérielles et
détériorations intentionnelles ont des conséquences lourdes. Des sabotages qui provoquent des retards, réduisent les
dessertes et isolent des quartiers entiers, notamment les zones périphériques.
Des comportements antisociaux condamnés par Monsieur Coulibaly qui invité la
population à s’approprier cette campagne.L’appel a reçu un écho fort auprès des participants.
Ces derniers ont salué cette initiative et ont promis de relayer le message de
civisme dans les écoles, les quartiers et les lieux de culte. Solange ARALAMON
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