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Yamoussoukro : la SOTRA lance la campagne « Mon bus, mon combat » contre le vandalisme
9 oct. 2025, 17:43

Toutes les forces vives de Yamoussoukro engagées dans la lutte contre le vandalisme des bus de la SOTRA

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La Société des transports abidjanais (SOTRA) a officiellement lancé, le mercredi 8 octobre 2025, à la Préfecture de Yamoussoukro, une vaste campagne de sensibilisation contre le vandalisme de ses autobus, selon une note parvenue à pressecotedivoire.ci. Cette initiative, placée sous l’égide du Préfet de région et en présence du directeur régional des transports, vise à protéger un service public,  menacé par des actes de dégradation répétés.

Représentant le directeur général de la SOTRA, Meïté Bouaké, le directeur de la division production, Ibrahim Tiémoko Coulibaly, a rappelé que depuis décembre 2023, la société dessert Yamoussoukro, facilitant les déplacements vers les écoles, les marchés, les  zones commerciales et les sites symboliques tels que la Basilique Notre-Dame de la Paix. Grâce à des tarifs sociaux  de 200 FCFA par trajet et  de 3 000 FCFA par mois, pour les élèves et étudiants. Un service public, devenu un levier d’inclusion et de mobilité pour les populations locales.

Cependant, ce progrès est compromis par une recrudescence d’actes de vandalisme. « Vitres brisées, sièges arrachés, équipements détériorés : chaque bus vandalisé représente une perte estimée à plus de 100 millions de FCFA et met directement en péril cinq emplois. Un bus détruit, c’est une ligne supprimée, des usagers abandonnés et des familles touchées », a fait savoir M. Coulibaly,  appelant à une mobilisation citoyenne.

Face à ce constat alarmant, autorités administratives, leaders coutumiers, responsables religieux et jeunes présents ont tous adopté le slogan « Mon bus, mon combat ». Cet engagement collectif marque le début d’une responsabilité partagée : préserver les autobus comme un patrimoine commun et non comme un simple bien public.

La campagne, qui ne se limite pas à un seul événement, se poursuivra dans les grandes villes de l’intérieur, notamment à Bouaké, Korhogo et San Pedro.

Solange ARALAMON

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