Lutte africaine : une délégation de la Cedeao en prospection à Abidjan, voici la raison

29 sept. 2025, 19:16

Francis Chuck Njoaguani, Directeur du CDJS-CEDEAO (en casquette), accueilli à Abidjan par M. Allou Honoré, président de la Fédération Ivoirienne de Lutte (FIL)

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La Côte d’Ivoire confirme ses ambitions sur l’échiquier sportif africain. Suite à la candidature de la Fédération Ivoirienne de Lutte (FIL) pour l’organisation du Tournoi de Lutte Africaine de la CEDEAO (TOLAC) prévu en mars 2026, une mission d’inspection du Centre de Développement de la Jeunesse et des Sports de la CEDEAO (CDJS-CEDEAO) séjourne à Abidjan du 27 septembre au 1er octobre 2025.

Selon une note parvenue à pressecotedivoire.ci, la délégation, conduite par le Directeur du CDJS-CEDEAO, Francis Chuck Njoaguani, aura pour tâche d’évaluer l’ensemble du dispositif proposé par la FIL. Au programme : visite des infrastructures sportives, examen du plan logistique, inspection des hôtels, arène de lutte, restaurants et services traiteurs, hôpitaux et dispositifs sécuritaires.

À son arrivée ce samedi, le chef de mission a été accueilli par M. Allou Honoré, président de la FIL, qui a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à faire de cette 14ᵉ édition du TOLAC un succès mémorable.

Cette étape d’évaluation intervient à peine un mois après la réussite éclatante du Tournoi International de Lutte Africaine et Beach Wrestling, doté du trophée SEM Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire. Organisé par la FIL au Parc des Sports de Treichville, ce rendez-vous inédit avait réuni six nations africaines et marqué les esprits par sa qualité organisationnelle.

Avec cette candidature, la Côte d’Ivoire affiche clairement sa volonté de se positionner comme une terre d’accueil majeure pour les compétitions sportives africaines. La FIL, sous la houlette de son président Allou Honoré, entend capitaliser sur ses succès récents pour convaincre la CEDEAO et décrocher l’organisation du TOLAC 2026.

L’inspection du CDJS-CEDEAO apparaît ainsi comme une étape décisive qui pourrait confirmer la réputation de la Côte d’Ivoire : un pays prêt, ambitieux et toujours une longueur d’avance.