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Exploitation minière artisanale : échanges, discussions et formalisation au cœur d’un atelier
17 août 2025, 23:09

L’orpaillage est permis en Côte-d’Ivoire avec l’obtention de documents légaux qui permettent de travailler sur un site

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Les agences d’exécution Centre Africain pour la Santé Environnementale (CASE) et Impact ont organisé, dans le cadre du projet planetGOLD Côte d’Ivoire, un atelier annuel réunissant les parties prenantes du secteur de l’Exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), le mercredi 12 août 2025 à Katiola, chef-lieu de la région du Hambol, indique une note transmise, à Pressecotedivoire.ci

Placée sous le thème : « Bâtir une exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE) de l’or responsable et sans mercure en Côte d’Ivoire », cette rencontre a rassemblé des représentants de coopératives minières, des autorités locales ainsi qu’un grand nombre de femmes de la région. L’objectif était de favoriser les échanges, dispenser des formations et promouvoir des solutions innovantes en vue d’un orpaillage artisanal sans mercure.

Parmi les moments forts de l’atelier, la présentation d’un guide de formalisation a particulièrement retenu l’attention. Conçu pour accompagner les artisans miniers dans leur professionnalisation, ce guide vise à les rendre plus autonomes, rentables et conformes aux exigences légales.

Selon Chérif Mambo Ackho, assistant projet chargé de la formalisation pour CASE, « ce guide d’entretien permettra aux artisans de se mettre dans le moule d’une exploitation minière légale, professionnelle et rentable. Plusieurs alternatives y sont détaillées, comme l’usage du borax, de la table à secousses, et d’autres technologies visant à réduire, voire éliminer l’usage du mercure. Je recommande vivement ce guide aux exploitants miniers artisanaux. Il est gratuit. »

Le communiqué souligne également les dangers liés à l’usage du mercure dans l’EMAPE. Environ 17 tonnes de ce métal toxique seraient déversées chaque année dans l’environnement, avec une estimation selon laquelle la production d’un gramme d’or nécessite jusqu’à 1,7 gramme de mercure. Cette situation rend d’autant plus urgente l’adoption de pratiques alternatives.

Les participants, ainsi que les autorités locales, ont salué l’initiative et encouragé les responsables du projet à poursuivre leurs efforts. Ils ont notamment insisté sur la nécessité de faciliter l’accès des artisans aux documents officiels et de renforcer la lutte contre l’usage du mercure sur les sites d’orpaillage.

Le projet planetGOLD Côte d’Ivoire, financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), s’inscrit pleinement dans cette dynamique de transformation du secteur minier artisanal vers un modèle plus durable, plus sûr et respectueux de l’environnement.

Sonia FAITAI

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