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An 65 : une marée humaine à Bouaké, ambiance des grands jours pour la fête de l’indépendance
Aujourd'hui, 01:42

C'est dans la joie que les populations de Bouaké accueillent la célébration de la fête de l'indépendance

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À l’approche du corridor sud de Bouaké, le décor donne immédiatement le ton : des drapeaux tricolores orange, blanc, vert flottent fièrement au sommet des lampadaires, portés par une brise légère. Au milieu de ce décor haut en couleur, les visages familiers du Chef de l’État et de son épouse accueillent les passants. Sur leurs portraits, un message chaleureux : « Akwaba, bonne fête de l’indépendance ». La ville, habillée pour l’occasion, rayonne de propreté. Les murs ont reçu une nouvelle couche de peinture, les rues semblent avoir été repensées pour cet instant historique.

Mais au-delà de la décoration, c’est la foule qui impressionne. Une foule immense, dense, vivante. Sur le boulevard du carnaval, totalement fermé à la circulation, seuls les agents des forces de l’ordre circulent avec autorité. La sécurité est visible, mais l’ambiance reste bon enfant. Sur la voie menant à l’aéroport, c’est une marée humaine qui s’étend à perte de vue. Femmes, hommes, enfants, tous sont là, impatients, curieux, déterminés à apercevoir le Président.

Certains, en quête d’un meilleur angle de vue, grimpent sur les cabines de gros camions. D’autres, assis au bord de la chaussée, applaudissent et chantent des airs patriotiques. Des motos serpentent doucement entre les piétons, des klaxons résonnent çà et là dans un vacarme joyeux. Les forces de l’ordre, quant à elles, veillent discrètement mais efficacement, pour encadrer la foule sans altérer l’ambiance festive.

Il est 15h48 lorsque l’avion présidentiel atterrit sur le tarmac de l’aéroport de Bouaké. Le Chef de l’État foule le sol de la capitale de la paix. À sa descente, il est accueilli par le Premier ministre Robert Beugré Mambé, la présidente du Sénat, le président de l’Assemblée nationale ainsi que de nombreux membres du gouvernement. Le protocole est respecté dans les moindres détails : hymne national, revue des troupes, honneurs militaires.

Dans les quartiers comme Zone, Koko, Habitat ou Commerce, l’effervescence est palpable. Là encore, la foule est au rendez-vous. Les populations, venues à pied, en voiture ou à moto, ont transformé cette veille de fête nationale en un carnaval populaire. La fête a commencé avant l’heure officielle. Les rues, sont noirs de monde. Tous veulent voir, tous veulent saluer, tous veulent fêter cette 65e année d’indépendance aux côtés du Président.

Une ambiance qui augure d’une fête mémorable après celle que la ville a accueillie en 1964, soit 61 ans après.

Lambert KOUAME

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