Littérature : L’écrivain Takhov Russovitch opte pour les valeurs russes en publiant “La Prachka
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L’écrivain ivoiro-russe Takhov Russovitch, connu en Côte d’Ivoire sous le nom de Sylvain Takoué, vient de faire une entrée remarquée dans la littérature russe avec la publication de son essai “La Prachka : j’opte pour les valeurs Russes”, un ouvrage de 268 pages édité par la Fondation Russie-Monde. L’information émane d’une note dont pressecotedivire.ci a reçu copie.
C’est sous ce pseudonyme russifié, Takhov Russovitch, que l’auteur signe pour la première fois un livre publié en Russie. Le mot “Prachka”, néologisme forgé par l’auteur, signifie selon lui “la vérité”, un fil conducteur dans cet ouvrage dense et engagé.
Dans ce texte à mi-chemin entre l’essai politique, la réflexion philosophique et l’appel à l’introspection intellectuelle, l’auteur revient sur son propre cheminement idéologique, débuté en 2023, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine.
“Mon chemin a rencontré celui de la Russie en 2023, une année après le déclenchement, en 2022, de l’opération militaire spéciale en Ukraine. J’ai voulu comprendre au-delà des clichés. J’ai surtout questionné le rôle de l’intellectuel dans un monde en bouleversement”, écrit-il.
“Spoutnik : compagnon de route”, “le pain et le sel : tradition d’hospitalité russe”, ou encore “l’âme de l’écrivain : la vérité”, sont autant de chapitres où l’auteur s’attache à défendre ce qu’il qualifie de “valeurs morales fondamentales russes”, qu’il oppose aux modèles occidentaux contemporains.
Exilé politique depuis 2023, Takhov Russovitch est également président de la Fondation Russie-Monde pour une meilleure Humanité, ONG promotrice du controversé “Prix Poutine”, qu’il a initié à Abidjan avant de quitter son pays natal.
Déjà auteur de “Guerre en Ukraine : Poutine n’est pas le mal”, publié en Côte d’Ivoire, il confirme avec “La Prachka” sa posture d’intellectuel russophile assumé et engagé pour un “monde multipolaire plus équitable et plus humain”.
Son nouveau livre, sans concession, risque d’alimenter les débats autour de la place des écrivains africains dans les dynamiques géopolitiques globales.
GZ
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