Quatre clubs engagés, quatre clubs éliminés dès le premier tour. Malgré de grandes ambitions, les représentants africains ont connu une véritable débâcle au Mondial des clubs 2025, qui se tient du 14 juin au 13 juillet 2025 aux États-Unis. Un zéro pointé inquiétant, qui pose la question du réel niveau du football de clubs sur le continent.

Ils étaient quatre à rêver d’un exploit. Quatre clubs venus d’Égypte, de Tunisie, du Maroc et d’Afrique du Sud, porteurs de l’espoir d’un continent qui cherche encore à s’imposer sur la scène mondiale. Mais dans le déroulement de ce tournoi exigeant, aucune de ces équipes n’a franchi le cap du premier tour.

Dernier espoir africain, les Mamelodi Sundowns ont été stoppés net par les Brésiliens de Fluminense. Malgré un match solide et une domination sans partage (68 % de possession), les Sud-Africains n’ont pas trouvé la faille face à un mur défensif emmené par le vétéran gardien Fabio, 44 ans. Le 0-0 qualifie Fluminense et condamne Sundowns, qui sortent avec beaucoup de regrets après une courte défaite contre Dortmund (4-3) et une victoire face à Ulsan (1-0).

L’Espérance de Tunis, malgré un bon début face à Los Angeles FC (1-0), s’est ensuite inclinée lourdement contre Flamengo (2-0) et Chelsea (3-0). Al Ahly, pourtant club le plus titré du continent, n’a pas réussi à se hisser au niveau attendu : défaites contre Palmeiras (2-0) et match nul contre l’Inter Miami (1-1), avant un match spectaculaire mais insuffisant face au FC Porto (4-4). Le Wydad Casablanca n’a pas démérité dans le jeu mais a été dépassé dans une poule relevée, perdant contre Manchester City (2-0) puis la Juventus (4-1).

Quelles leçons pour l’Afrique ?

Ce Mondial des clubs 2025 aura rappelé une réalité dure : le fossé entre les clubs africains et les puissances européennes ou sud-américaines reste profond. En cause : manque de régularité à haut niveau, lacunes tactiques, profondeur de banc limitée… mais aussi des défis structurels et financiers persistants sur le continent.

Alors que le football africain regorge de talents individuels, la performance collective reste en retrait. Le défi n’est plus seulement de participer, mais de rivaliser réellement. Ce fiasco devrait être un électrochoc pour qu’enfin les clubs africains ne soient plus des figurants mais des prétendants.

Le programme des quarts de finale :

• Samedi 28 juin (18h) : Palmeiras - Botafogo

• Samedi 28 juin (22h) : Benfica - Chelsea

• Dimanche 29 juin (18h) : Paris Saint-Germain - Inter Miami

• Dimanche 29 juin (22h) : Flamengo - Bayern Munich

• Lundi 30 juin (21h) : Inter Milan - Fluminense

• Mardi 1er juillet (3h) : Manchester City - Al-Hilal

• Mardi 1er juillet (21h) : Real Madrid - Juventus

• Mercredi 2 juillet (3h) : Borussia Dortmund - Rayado de Monterrey

  Gael ZOZORO