L'ASEC Mimosas peut nourrir bien des regrets après son élimination en quart de finale de la Coupe de la Confédération-CAF par la Renaissance Sportive de Berkane (RSB). 

Présentée comme l’équipe la plus impressionnante de la phase de poules, notamment au regard des statistiques, la formation marocaine a sorti le représentant ivoirien sans pourtant être dominatrice dans le jeu. La RSB a su faire preuve de réalisme, s’imposant à l’aller comme au retour sur le même score de 1-0. Dans le premier acte, le récent champion du Maroc a su capitaliser sur ses points forts pour faire la différence, là où l’ASEC a manqué cruellement d'efficacité et n’a pas su tirer profit de ses atouts. Au retour, dans l’ambiance bouillante du stade municipal de Berkane, la RSB a montré un visage plus prudent, presque craintif par moments. Mais encore une fois, c’est elle qui a fait la différence, profitant d’un moment de flottement pour tuer tout suspense. Les Ivoiriens, pourtant volontaires, n’ont jamais réussi à trouver la faille, butant sur une défense bien en place et un gardien vigilant. Au final, c’est une double confrontation où l’ASEC a semblé jouer avec le frein à main, incapable de concrétiser sa supériorité technique et son potentiel collectif. Une élimination douloureuse, surtout au regard des ambitions affichées. Pour l’ASEC Mimosas, cette élimination doit servir de leçon. 

Tirer les enseignements de cet échec est désormais essentiel pour envisager l’avenir et espérer briller à nouveau sur la scène africaine. Clément DIAKITÉ