Grève des enseignants : les leaders syndicaux arrêtés ont été libérés
Les leaders syndicaux syndicaux à leur sortie de la brigade de recherche
Ecoutez cet article en audio
Lire
Continuer
Pause
Arrêter
Arrêtés en début d'après-midi, les leaders des syndicats d'enseignants réunis au sein de l'Intersyndicale du ministère de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation (MENA) ont finalement été libérés, selon une source proche des grévistes. Cette libération, qui a eu lieu après plusieurs heures d'audition, a été rendue possible grâce à la mobilisation générale, selon des informations vérifiées et publiées sur les réseaux sociaux par la Coalition du secteur Éducation-Formation de Côte d'Ivoire.
« Après la rencontre avec la MENA à la Tour D, alors que les membres du directoire de l'IS-MENA/METFPA s'apprêtaient à assister au procès du camarade Assi Ghislain Duggary, plusieurs éléments de la gendarmerie nationale sont arrivés dans le restaurant où les leaders prenaient leur déjeuner pour les embarquer manu militari. Ils ont été conduits à la section de recherche de la gendarmerie nationale. Après plusieurs heures d'audition, nos leaders ont été relâchés grâce à la forte mobilisation des camarades et des enseignants de Côte d'Ivoire en général », a déclaré la Coalition sur ses réseaux sociaux.
L'information a été confirmée par le journaliste Fernand Dedeh : « Les leaders des syndicats d'enseignants, interpellés ce mardi à Abidjan après une rencontre avec la ministre de l'Éducation nationale, viennent d'être libérés, selon les syndicalistes eux-mêmes. "Sur intervention de Petromax", écrit l’un de leurs leaders. »
Les enseignants ont entamé une grève les 4 et 5 avril 2025 pour réclamer des primes d'incitation. N'ayant pas obtenu satisfaction, ils ont reconduit leur mouvement les 7 et 8 avril 2025. C'est dans ce contexte de tensions que la ministre de l'Éducation nationale, Mariatou Koné, a entrepris de recevoir les leaders syndicaux ce mardi 8 avril 2025. Après la rencontre, alors qu'ils prenaient leur déjeuner au Plateau, ils ont été interpellés et emmenés à la brigade de recherche de la gendarmerie. Après leurs auditions, ils ont été relâchés.
Modeste KONE
Donnez votre avis