Avant toute chose, je voudrais m’incliner respectueusement devant la mémoire de ce grand homme d’Etat que fut le Premier Ministre Hamed BAKAYOKO.
Je voudrais ensuite présenter mes condoléances les plus attristées à son épouse, Madame Yolande BAKAYOKO et à leurs enfants, au Président de la République, SEM ALASSANE OUATTARA, à Madame la Première Dame, pour qui Hamed était un fils, aux familles alliées, aux amis de l’illustre disparu, et à toute la Côte d’Ivoire endeuillée.
À titre personnel, la disparition du Premier Ministre Hamed BAKAYOKO est une perte brutale, inattendue.
Nous ne perdons pas uniquement un Patron, mais un Chef, un Ami, un Frère.
Souvenirs... Hamed BAKAYOKO et moi, nous nous connaissions depuis nos tendres années, moi, ami de son aîné, BAKAYOKO Zoumana et de son cousin BAKAYOKO Losseni, nos deux familles voisines au quartier Habitat extension d’Adjamé, notre fief à tous qu’il appelait affectueusement
« Adjamtala ».
C’était ça Hamed, une personnalité forte et attachante qui n’oublia ni ses origines, ni son histoire, même au plus fort de son irrésistible ascension.
Hamed, le golden boy, farouchement déterminé à réussir, avec tous !
De ses ruelles de l’adolescence, je retiens donc de lui, une force de la nature, physiquement et mentalement. Dynamique, fonceur et respectueux.
Avec le Premier Ministre Hamed, nous avons été de différents gouvernements ; nous donnant ainsi l’opportunité de tisser des relations professionnelles au service de l’Etat, jusqu’à sa nomination en qualité de Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Nos rapports demeureront toujours fraternels autant que professionnels.
Son statut de chef du gouvernement, n'a pas changé Hamed: direct, pragmatique, humble et rigoureux.
Une humanité que je voudrais saluer aujourd’hui avec force et admiration.
En ma qualité de Président du Conseil Régional du Béré, nous avions des sujets en commun.
En effet, en tant que cadres du District du WOROBA, Hamed étant un digne fils du Worodougou, les sujets liés au développement de la région nous réunissaient dans de longues réunions. Et à ce titre nous perdons aujourd'hui et de la plus cruelle, la plus douloureuse des façons un soldat, engagé sur les questions d’éducation et d’infrastructures, un soldat du vivre ensemble. Il y croyait profondément.
Je m’incline de nouveau devant la mémoire de cet infatigable artisan, qui a conduit le gouvernement avec un sens élevé du devoir, toujours à l’écoute, de l'ami des jeunes, des femmes, de tous !
Chacun, quelque part a une histoire, une rencontre, aussi furtives soient-elles avec HAMBACK!
Adieu Frère !
Adieu Monsieur le Premier Ministre !