La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale a décidé, " à l’unanimité", de la mise en liberté de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sous conditions.
" Aujourd'hui, le 1er février 2019, la Chambre d'appel de la Cour pénale internationale (« CPI » ou « la Cour ») a décidé, à l'unanimité, d'imposer des conditions à la mise en liberté de M. Laurent Gbagbo et M. Charles Blé Goudé dans un État disposé à les accepter sur son territoire et désireux et apte à faire respecter les conditions fixées par la Chambre d'appel", peut-on lire sur le site de la CPI. Précisant que " ces conditions sont imposées pour protéger l'intégrité du processus judiciaire".
Le 15 janvier 2018, la Chambre de 1ère instance de la Cour pénale internationale avait décidé de l’acquittement de l’ex-président ivoirien et de son ministre de la Jeunesse, ordonnant leur libération immédiate. L’accusation avait fait appel de cette décision, craignant qu’une mise en liberté des prévenus pourrait créer les conditions pour ces derniers de se soustraire à la justice au cas où le procès se poursuivrait.
Appelée à plancher sur la requête de l’accusation, la Chambre d’appel de la CPI a décidé d'imposer des conditions à la mise en liberté de Laurent Gbagbo et Blé Goudé.
Modeste KONÉ