Hommage aux casques bleus ivoiriens tués au Mali : "il n’y a pas meilleur mort que celle qui est la vôtre" (CEMA)





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La nation ivoirienne a rendu hommage, ce lundi, aux casques bleus ivoiriens tombés au champ d’honneur, le 13 janvier, au Mali, en présence du président de la République Alassane Ouattara.

Un détachement de casques bleus ivoiriens engagés au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), en mission de reconnaissance, avait été l’objet d’une attaque d'un groupe armée terroriste à 95 km environ au Sud de Tombouctou, faisant quatre morts et trois blessés, rappelle-t-on.

Il s’agit des Sergents-chefs Bakayoko Adama et Doumbia Yacouba, du Sergent Amian Guiégui Bernard et du Caporal Bamba Moustapha

C'est couvertes du drapeau Orange, Blanc et Vert que les dépouilles des soldats ont fait leur entrée à la place, général de corps d’armée Ouattara Thomas d’Aquin, dans une atmosphère lourde faite de pleurs et de tristesse. Ils ont été promus au grade supérieur et décorés à titre posthume.

Ainsi, les sergents-chefs Bakayoko Adama du 3e bataillon d’infanterie et Doumbia Yacouba de l’unité de commandement et de soutien de l’armée de terre ont été promus au grade d’adjudant.

Le Sergent Guiégui Amian Jean Bernard du premier bataillon d’infanterie, promu au grade de sergent-chef. Quant au Caporal Bamba Moustapha des forces spéciales, il a été promu au grade de caporal-chef.

Ils ont tous été faits chevalier de l’ordre national et les insignes de leur grade ont été remise à leurs différentes familles.

Dans son oraison funèbre, le général de corps d’armée, Lassina Doumbia, chef d’Etat-major général des armées, a rendu un hommage appuyé à ses éléments qui, selon lui, ont réussi leur mort.

"Pour un soldat dont le destin n’est pas de connaitre les délices de la retraite, il n’y a pas meilleur mort que celle qui est la vôtre, mourir au combat, mourir au champ d’honneur, mourir l’arme à la main, mourir dans l’accomplissement de son devoir au nom de la Côte d’Ivoire, au nom de la paix en Afrique. Quel privilège".

Les dépouilles ont été remises aux familles en vue de leur inhumation.

Lambert KOUAME

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