Le président fondateur de Liberté et démocratie pour la République (Lider), Mamadou Koulibaly a signifié à Alassane Ouattara, candidat pour les élections présidentielles d’octobre 2020 que le peuple de Côte d’Ivoire n’acceptera pas qu’il se présente pour un autre mandat à la tête du pays.
Dans sa tribune hebdomadaire dénommé « jeudi, c’est Koulibaly », l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a signifié la détermination du peuple à dire « non » à un autre mandat d’Alassane Ouattara.
"M. le président, bori bana (NDRL, la course est terminée). C’est fini. Depuis 30 ans vous avez voulu être président de la République de Côte d’Ivoire. Ça y est, vous l’avez été pendant 10 ans officiellement. Pendant plusieurs années officieusement. Mais là, c’est terminé. Le chrono s’arrête. Vous avez fini votre mandat, c’est terminé. Nous n’accepterons pas ce mandat ", a martelé Mamadou Koulibaly.
Pour ces élections présidentielles, sur 44 dossiers de candidatures, seuls quatre candidats ont été retenus par le Conseil constitutionnel, à savoir Alassane Ouattara (RHDP), Henri Konan Bédié (PDCI), Pascal Affi N’Guessan (FPI) et Kouadio Konan Bertin (Indépendant), rappelle-t-on.
Vous ne voyez pas que ceux que vous avez sélectionné même comme étant dignes d’entrer en compétition avec vous disent qu’ils ne veulent pas aller en compétition avec vous ?
"En côte d’Ivoire, il n’y a plus personne. Il n’y a pas quelqu’un qui peut être président à votre place. Au sein de la Côte d’Ivoire, il n’y a pas quelqu’un capable d’être président de la République à part vous. Vous êtes devant le fait que vous êtes exceptionnel, c’est votre destin. En côte d’Ivoire, il n’y a que vous qui puissiez être président", a ironisé Mamadou Koulibaly, ajoutant que le peuple va tirer les leçons de cette candidature unique.
Mais notre non restera non, a-t-il insisté.
Revenant sur l’appel à la désobéissance civile, Mamadou Koulibaly estime que, c’est cette désobéissance civile qui fait que Bédié et Affi disent qu’ils ne sont pas candidats pour compétir avec Ouattara.
Lambert KOUAME