Le ministère de la culture et de la Francophonie a, par la voix de son conseiller technique, M.Mermoz Koffi, animé une conférence de presse le mardi 1er septembre en vue de donner sa version des faits dans la polémique qui a éclaté à la suite des obsèques de la cantatrice de la musique baoulé Allah Thérèse.
En effet, pour le conférencier,, les ministres Amedée Kouakou de l'équipement et de l'entretien routier (5 millions), Raymonde Goudou Coffie de la culture et la Francophonie (8 millions) et l'ancien premier ministre Daniel Kablan Duncan (5 millions) ont bel et bien apporté des contributions financières en vue de la réussite de ces funérailles. Même si celles-ci n'ont pas été remises en espèces.
" Il est vrai que la présidence de la république a pris en charge les obsèques, mais il fallait mener des actions et activités en amont et la ministre Raymonde Goudou s'est totalement impliquée. Ainsi, elle a financé la veillée artistique organisée par les artistes de la région du bélier (1,5millions), la confection de 2000 Teeshirts (2,6 millions), la réalisation de 2 chapelles ardentes, la mise en bière avec la dernière tenue mortuaire (1,8 millions), un don aux chefs traditionnels venues à la levée du corps (500.000f) et la location de 3500 chaises et 50 bâches (2 millions fCFA). Ses 8 millions ont donc servi à régler ces détails importants", a t-il expliqué.
Outre ces explications, les journalistes ont pu visionner plusieurs vidéos dans lesquelles les cadres du RHDP de la région du Bélier ont présenté les différents dons. Mais aussi celle où le neveu d'Allah Thérèse et porte-parole de la famille, Bakassa, s'est excusé pour " la mauvaise lecture de sa pensée" faite par certains médias et qui ont provoqué cette polémique.
Pour rappel, la presse a rapporté après les obsèques d'Allah Thérese que les dons annoncés par les émissaires des donateurs de la République, appelés "N’Ziè" ou "Yako" en pays baoulé, pour soutenir ou réconforter une famille éplorée, le samedi 29 août, sur la place publique de Gbofia, lors de la cérémonie des dons avant l’enterrement de cette dernière, ne sont pas arrivés à destination.
Solange ARALAMON