Presse: Se sentant floués par Edipresse, les éditeurs menacent





presse-se-sentant-floues-par-edipresse-les-editeurs-menacent


COMMUNIQUE DU GEPCI

 
Dans un communiqué en date du mercredi 17 juin 2020, le Bureau exécutif du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI) avait informé l’ensemble des Editeurs de presse des résultats obtenus des négociations qu’il a eues avec Edipresse, sous la supervision de M. Abdou Abdou, Conseiller technique du ministre de la Communication et des Médias.
Entre autres résultats, le communiqué mentionnait, l’engagement pris par Edipresse de :
apurer les arriérés de reversement des recettes de vente de journaux du mois de février par chèque ;
apurer les arriérés de Mars, Avril et Mai par traites via le compte du GEPCI ;

Information importante : avant d’apposer sa signature au bas du document faisant office d’accord, le GEPCI a obtenu que lesdites traites soient escomptables immédiatement. 
Le 18 juillet dernier, soit un mois après le dépôt de ces traites, le Comité de crédit des banques de Côte d’Ivoire a rejeté catégoriquement la demande d’escompte. 
Conséquence, les traites nous ont été remises et à ce jour, le gros volume des arriérés (Mars, Avril et Mai) n’est pas encore payé aux Editeurs. Toute chose qui contrevient au tableau des échéances arrêtées d’un commun accord.

Le bureau exécutif du GEPCI qui se sent ainsi floué par son partenaire attire l’attention du médiateur sur le fait que cette désastreuse situation ne lui laisse plus d’autre choix que d’exiger d’Edipresse de payer immédiatement ses arriérés de Mars, Avril et Mai. 

Dans le cas contraire, à l’impossible nul n’étant tenu, les éditeurs de Côte d’Ivoire se verront dans l’obligation de passer à l’action.

Enfin, le Bureau exécutif du GEPCI voudrait marquer son infinie reconnaissance aux Editeurs de presse pour leur mobilisation exemplaire et leur sens élevé de la solidarité.

Fait à Abidjan, le 21 juillet 2020  
Pour le GEPCI
Le Président 


Patrice Yao

Partarger cet article

En lecture en ce moment

Vente de mèches « humains » : un commerce très juteux dans l’industrie capillaire en Côte d’Ivoire

Point de la situation de la COVID-19 au 1er /12/2021