Par la voix de son porte-parole, Sidi Tiémoko Touré, le gouvernement a dit ne pas être informé d’une quelconque négociation pour le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.
"Je n’ai pas connaissance d’une quelconque requête ou négociation en cours entre M. Laurent Gbagbo et la Côte d’Ivoire. En temps opportun, nous vous donnerons l'information si nous l'avons", a déclaré le ministre de la Communication et des Médias, au sortir d’un Conseil des ministres.
Alors que ces partisans, notamment Assoa Adou, qui dirige l’une des franges du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), avait appelé au dialogue avec le président de la République, Alassane Ouattara, voilà que le gouvernement vient de mettre fin au débat.
"Le président Gbagbo arrive et il sera candidat", annonçait, il y a quelques jours, Konaté Navigué, l’ex-président de la jeunesse du FPI.
Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, ont été acquittés de toutes les charges de crimes de guerre par la Chambre de première instance I de la Cour pénale internationale (CPI). Le 28 mai dernier, la Chambre d’appel de cette même cour a allégé les restrictions de leur liberté conditionnelle. Ils peuvent donc se rendre dans n’importe quel Etat, à condition que ce dernier soit signataire du protocole de la CPI et qu’il donne son accord.
Modeste KONE