Après l’annonce de la décision du chef de l’Etat ne pas briguer un troisième mandat et de transférer le pouvoir à une nouvelle génération, les réactions se font entendre de plus en plus.
A la suite du secrétaire exécutif du PDCI, chargé de la Communication et de la propagande, Jean Louis Billon qui a rappelé au chef de l’Etat que la constitution ayant sauté la limite d’âge, tout le monde peut être candidat, c’est au tour du secrétaire général de l’une des frange du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Assoa Adou, de donner la position de son parti.
Face à la presse ce mercredi, Assoa Adou a rappelé qu’ "il ne revient pas au chef de l’Etat de transmettre le pouvoir à une nouvelle génération".
Cette décision, a-t-il poursuivi, " appartient juridiquement aux électeurs ivoiriens, jeunes et moins jeunes, que ce soit à l’occasion d’un référendum ou d’une consultation électorale".
Pour lui, cette annonce est la résultante de pressions énormes qu’Alassane Ouattara a reçues tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Le secrétaire général du parti fondé par Laurent Gbagbo qui qualifie la décision de retrait et de transfert du pouvoir de Ouattara de mise en scène pense que cela ne devrait pas faire "perdre de vue que monsieur Ouattara veut donner l’illusion de partir mais en vérité sans partir".
Pour le FPI, l’éclipse d’Alassane Ouattara de la scène politique est "une pure distraction".
"Si monsieur Ouattara veut avoir des chances de sortir par la grande porte, il lui faut créer, ici et maintenant, les conditions d’élections justes, transparentes et apaisées", a conclu Assoa Adou qui avait à ses côtés pour cette conférence, le secrétaire exécutif en chef du PDCI, Maurice Kakou Guikahué.
A LIRE AUSSI Assoa Adou: « Nous sommes en discussion avec AFFI »
Lambert KOUAME