Les crises qui secouent le bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA) était au centre de l’intervention du ministre de la culture et de la communication Maurice Kouakou Bandaman, lors de son passage à la tribune des "Rendez-vous du Gouvernement" qui s’est déroulé ce jeudi 19 décembre, à l’auditorium de la primature d’Abidjan.
Le Ministre de la culture a fait remarquer que ces crises ont commencé depuis 1997, date à laquelle le Burida a été cédé aux artistes qui occupent le poste de président du conseil d’administration.
"Les crises au Burida ont commencé depuis que les artistes ont commencé à occuper la tête de la maison, sinon de 1980, date de la création de cette structure à 1997, tout se passait bien", a-t-il confié.
Pour mettre de l’ordre, selon Maurice Bandaman, plusieurs actions ont été entreprises pour aboutir à ce jour à la situation dans laquelle elle se trouve.
" Cette année 2019, malgré la crise qui secoue la maison depuis le 2e trimestre de 2018 qui a fait perdre plus de 700.000.000f de droits à repartir. Le Burida a déjà payé 582.922.594f CFA et actuellement, est en train de distribuer 1.095.439.761Ff CFA, soit 1.678.362.355f CFA au total qui touche 3.257 artistes sur les 6000 sociétaires du BURIDA, tout en garantissant un droit d’auteur minimum de 60.000f", a-t-il révélé.
Pour que la paix revienne définitivement dans cette maison, il a annoncé des recommandations parmi lesquelles la prise en main par l’Etat de Côte d’ivoire du BURIDA avec des administrateurs qu’il faut.
"Nous allons mettre fin aux crises à répétition car nous allons faire des reformes en profondeur. Il faut que les artistes comprennent que le droit d’auteur est un droit au mérite et qu’il faut mettre à la tête de cette structure des personnes qui ont certains acquis ", a-t-il fait savoir.
Solange ARALAMON