Le projet de loi portant réforme de la Commission électorale indépendante (CEI, organe en charge des élections) a été adopté jeudi, à la majorité, par les députés membres de la Commission des affaires générales et institutionnelles par 24 voix pour, 16 contre et zéro abstention.
Cette nouvelle commission comprend 15 membres dont une personnalité proposée par le président de la République et une autre personnalité proposée par le ministre en charge de l’Administration du territoire.
Toutefois, ces deux personnalités, proposées par le Président et le ministre en charge de l’Administration du territoire ne peuvent pas présenter leur candidature pour le poste de président de la Commission électorale indépendante. Une clause que les députés du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), ont trouvé injuste et souhaité que cette barrière soit levée.
Sur la non-éligibilité de ces deux représentants, le ministre a dit "c’est le fruit du consensus, d’un accord issu du dialogue politique avec les partis politiques et organisations de la société civile", a répondu l’émissaire du gouvernement Sidiki Diakité.
Le ministre a indiqué qu’au cours des discussions, plusieurs propositions ont été faites. Et chaque partie devrait faire des concessions.
Lambert KOUAME