Candidat à la présidence de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI ), Jean Claude Coulibaly, tête de liste de "L’Union de toutes sortes les générations" s’est confié à nous sur les raisons de sa candidature.
Qu’est ce qui a motivé votre candidature à la présidence de L’UNJCI ?
J’ai pris cette décision après plusieurs constats dont le principal qui est que la presse est à l’agonie dans notre pays, nos entreprises sont sous perfusion et nos salaires sont hypothéqués. Il y a des modèles qui ont réussi ailleurs. En France, il y a quatre subventions pour la presse. Au Sénégal, la subvention allouée aux médias est de 3,6 milliards, au Ghana, c’est une enveloppe de 4 milliards. Et même le Burkina Faso qui est considéré comme un pays pauvre octroie 1,1 milliards à la presse. Alors qu’ici, la subvention n’atteint même pas le milliard. Nous pensons que le remède se trouve là et nous pensons qu’il faut que l’Etat augmente la subvention à la presse. Cela permettra de stabiliser nos entreprises et garantir nos salaires. C’est cela notre vision.
Outre la subvention à la presse, quels sont les autres pans de votre programme ?
Nous savons que L’Unjci, c’est la confraternité la solidarité et la formation. Au niveau de la solidarité, nous allons donner un caractère social à la fondation de l’UNJCI afin de capter les fonds publiques et privés afin de financer des projets sociaux en faveur des journalistes. Il y a également le secrétariat à la solidarité que nous allons mettre sur pied pour aider au mieux les journalistes qui sont devenus, a cause de la précarité de notre milieu, des cas sociaux . C’est un amendement que nous allons porter au prochain congrès. Cela viendra s’ajouter aux autres activités que nous menons, telles que l’arbre de Noël, la subvention à Canal Horizon et bien d’autres. Nous avons décidé d’être proches des journalistes pour mieux les aider.
Que répondez-vous à ceux qui vous taxe d’être le candidat du RHDP ?
Nous avons décidé d’être proches des journalistes pour mieux les aider
pense que c’est parce qu’ils ne connaissent pas le fonctionnement de l’Unjci qui est une association apolitique. Quand vous regardez les textes, dans la composition de la liste de candidature, on demande à ce que toutes les sensibilités soient représentées. C’est bien parce qu’on ne veut pas que le politique vienne interférer dans les décisions de l’Unjci. Tous les présidents de l’Unjci qui sont passés ont chacun leur orientation politique, mais aucun d’entre n’a fait de l’Unjci un appendice du pouvoir. Et ce n’est pas par moi que cela va commencer.
Solange ARALAMON