Le ministère de l'Éducation nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle réaffirme sa détermination à renforcer son dispositif en vue de lutter contre la fraude aux examens.
"Pour les examens à venir, fort de l’expérience tirée du BEPC session 2019, c’est avec un dispositif plus renforcé, qu’il s’investira dans ce combat contre la fraude pour la crédibilité de nos examens", a indiqué jeudi Inspecteur général, Coordonnateur général de l’Inspection générale, Ibrahima Kourouma, face à la presse.
Quatre enseignants, complices de fraude à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle à Abengourou ont été jugés et condamnés le mercredi 26 juin 2019, à une peine d’emprisonnement ferme de douze (12) mois, avec une amende de 300.000 francs CFA à payer solidairement.
Quant à la candidate au centre de cette opération de fraude, elle a été condamnée à six mois de prison ferme assortie d’une amende de 30 000 francs CFA, rappelle-t-on.
M. Kourouma a révélé que des enseignants coupables de fraude ont été identifiés à Divo, Guitry et Bonon.
Tout en déplorant l’existence de réseaux organisés et l’implication de certains enseignants, le ministère rassure que toutes les dispositions sont prises en collaboration avec les autorités policières et judiciaires pour rechercher, identifier et sanctionner les acteurs concernés.
"En dépit des conseils régulièrement prodigués, des mises en garde formulées et des sanctions prises, la tendance à la tricherie demeure persistante", a regretté M. Kourouma.
Lambert KOUAME