22 ans après sa création en 1997, l’union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (UJOCCI)est à la croisée des chemins. Le bureau exécutif national, dirigé par Philippe Kla a jugé opportun d’organiser les états généraux de cette organisation afin de jeter un regard dans le rétroviseur pour dresser un bilan en vue de voir les forces et faiblesses, afin d’établir des perspectives claires pour les années à venir.
Les travaux qui ont ouvert leurs portes ce jeudi 13 juin 2019 à l’hôtel du Warf de Grand-Bassam, a été l’occasion pour le directeur du comité scientifique de ces états généraux, Alafé Wakili, par ailleurs DG du quotidien ivoirien "L’Intelligent d’Abidjan" de donner des pistes de réflexion aux journalistes qui ont effectué le déplacement pour doter leur union d’un document cadre qui permettra à l’Ujocci d’amorcer un nouveau départ.
"Le bilan est du passé et ne dépend plus de nous et de vous. Les perspectives, c’est ce qui va se passer demain. Et cela dépend de vous bétail de nous tous. Le fait que l’Ujocci existe et continue de mobiliser comme à cette occasion-ci est le plus grand des bilans. Le bilan est donc globalement satisfaisant car c’est aussi un défi qui ouvre des perspectives contenus dans les groupes de travail formés à cet effet", a-t-il déclaré.
Mme Fatima Solange Mabri, présidente de la fondation "Solidarité pour tous" et marraine de ces États généraux à salué l’action des journalistes et a promis de se tenir toujours à leur côté pour relever les challenges qui se dresseront devant eux.
Plusieurs groupes de travail ont été formés afin de réfléchir pour mettre en forme des propositions qui seront consolidées pour donner une matrice qui servira de boussole à l’union.
Les ministères de la culture et de e la communication, ainsi que la Mairie de Grand-Bassam et la RTI ont apporté leur soutien à l'initiative des journalistes culturels.
Solange ARALAMON