Cette équipe de l'ASEC Mimosas s'offre une cure de jouvence sous le direction inspirée du coach COULIBALY Miracle Massa (photo à gauche)
Nommé à la tête du staff technique de l’équipe de volleyball féminin de l’ASEC Mimosas, l’entraîneur Massa Miracle COULIBALY a débuté la préparation de la saison depuis le 11 novembre 2024. Après un mois de travail foncier, le technicien livre dans cet entretien, ses sentiments et espoirs pour la nouvelle saison qui devrait débuter à la mi-janvier 2025.
Comment avez-vous ressenti votre nomination comme entraîneur de l'ASEC Mimosas ?
Ce fut pour moi un grand honneur et une grande marque de confiance de la part de ces valeureux dirigeants dont le Président de la section CONGO Ibrahim et l’emblématique Président d'honneur DOSSO Tiémoko, ainsi que la Vice-présidente, notre maman à tous les volleyeurs et volleyeuses, Madame TALL. Je la ressens aussi comme une charge immense qui m’invite à tout donner pour mériter la confiance ainsi placée en moi par les dirigeants.
Pressenti pour être le numéro 2 du staff, vous êtes finalement le coach principal par la force des choses. N'est-ce pas une charge trop lourde ?
Non ! La charge de prendre les rênes de l’équipe en remplacement du coach qui devais venir est pour moi un challenge. Je suis un coach averti et toujours prêt à apporter aide et échange d'expériences. C’est une opportunité que je saisis avec professionnalisme et passion pour mener à bien cette mission difficile.
En héritant d'une équipe de l'ASEC Mimosas qui sort d'une saison sans titre, ne craignez-vous pas de ne pas être à la hauteur des attentes ?
L'ASEC Mimosas a perdu le titre certes, mais elle a remporté la Super-coupe et la Coupe d’Afrique des clubs champions de la Zone 3. Ce n’est pas rien. Avec ces lauriers, l’ASEC Mimosas garde sauf, son honneur et sa grande valeur d'équipe leader, qui m'amène à ne pas craindre de travailler dur pour la ramener à son meilleur niveau. Avec l'aide de Dieu nous irons plus loin et relèverons ce noble défi.
Concrètement, quels objectifs vous ont assignés vos dirigeants ?
Notre équipe étant en reconstruction, nous allons nous atteler, d'abord, à bâtir une équipe compétitive, avec de jeunes joueuses, car notre équipe était composée d'anciennes gloires. Ensuite, nous devons repartir à la conquête de notre titre perdu la saison dernière. Et grâce aux bons soins de notre hiérarchie, nous, staff encadrant et les joueuses, nous battrons pour redonner à notre équipe ses lettres de noblesse et redonner la joie et la fierté à nos supporters. A l’ASEC Mimosas, on n’abandonne jamais. La lutte continue donc.
Pensez-vous votre équipe capable de relever vraiment ce défi ?
Nous le pensons. Nous avons la capacité de relever ce défi somme toute immense. Car, nous, staff technique, sommes engagés. Et nos joueuses sont volontaires, généreuses dans l’effort, à l’entraînement, et sont déterminées à travailler en équipe, solidaire, main dans la main. Et nous avons foi que cette union nous amènera loin, avec la bénédiction du Tout-puissant.
Quel est justement l'état des lieux au niveau de votre effectif ?
Concernant notre effectif, il est maigre, en ce qui concerne l’existant. Nous étions mêmes en sous-effectif, à la reprise des entraînements, avec des joueuses qui ont quittés l'équipe et les blessées. Mais, nous travaillons depuis à la mise en place d’une nouvelle équipe compétitive. Des recrues dont nous taisons les noms, en attendant la finalisation des formalités administratives, sont arrivées pour étoffer et renforcer notre effectif qui vient également d’enregistrer le retour des blessées.
Avez-vous les moyens pour remplacer valablement les joueuses parties dont votre légion étrangère et réaliser les objectifs du Club ?
C’est vrai que l'équipe a perdu notamment sa légion étrangère. Mais l’ASEC Mimosas est un label qui attire toujours. Dieu merci, nous avons eu l'accord de notre hiérarchie pour un recrutement de qualité. Et au regard de ce que nous concoctons, de concert avec les dirigeants et joueuses, nous pouvons vous assurer que ni les Actionnaires, ni les observateurs ne seront déçus.
Après un mois d'entraînement, quel regard portez-vous sur l’équipe et le comportement des joueuses ?
Effectivement, après un mois d'entrainement PPG / cardio très intense et de remise à niveau technico-tactique, l'équipe réagit bien, emmenée par la capitaine Prisca qui donne le bon ton. En tout cas, l’engagement des joueuses et la bonne ambiance qui règne dans le groupe me donnent un bon espoir quant à la réussite de cette mission pas facile mais réalisable… Inchallah !
Sachant que les compétitions reprennent en janvier, pourquoi avez décidé de reprendre aussi précipitamment les entraînements ?
Nous avons décidé de reprendre assez tôt, afin de mieux préparer l’équipe qui était vraiment au plus bas de sa forme physiquement et psychologiquement. La solution était de remettre toute l'équipe en état sur tous les plans afin de corriger nos imperfections d'avance pour être sûrs de performer dès le coup d’envoi de la saison, c’est-à-dire dès la Super-coupe qui devrait ouvrir la saison le 11 janvier 2025, une semaine avant le début du championnat de D1.
Quel est votre message pour rassurer vos supporters déçus des résultats de la saison écoulée ?
D’abord, en cette fin d’année, je tiens à remercier Dieu pour la santé qu'il donne à tous nos dirigeants, du PCA Me Roger OUEGNIN, aux responsables des sections, et particulièrement à notre président CONGO Ibrahim et à ses collaborateurs. Je n’oublie pas les hommes de medias, vous qui faites l’écho de nos prouesses et nous aidez à grandir. Je salue aussi nos valeureux supporteurs qui nous soutiennent même quand tout va mal. Nous sommes conscients de nos devoirs. Nous nous engageons à les remplir consciencieusement, tout en espérant continuer à bénéficier de la confiance de chaque acteur et du soutien de supporters. Unis et mobilisés, nous nous relèverons toujours, quelles que soient les difficultés.
Koffi Camille
