Le Front populaire ivoirien (FPI), relativement aux récents affrontements entre autochtones et allochtones, a fait une déclaration pour demander au pouvoir de tout mettre en œuvre pour désarmer les civils.
" Le FPI invite le gouvernement à désarmer ces personnes sans condition, et appelle les populations à collaborer avec les autorités compétentes afin d’aboutir à une paix durable", peut-on lire dans la déclaration. Faisant remarquer que "dans la ville de Béoumi et alentours, il existe des civils qui portent illégalement des armes dont ils ont eu à faire usage pendant cette triste période, entraînant des morts et des blessés par balle dont le commissaire de police".
Le communiqué signé du secrétaire général du FPI, Issiaka Sangaré, tout en condamnant avec la dernière énergie ces actes de violence, a appelé les populations au calme et à la retenue. Il a aussi interpellé "le régime Ouattara sur la nécessité de créer les conditions d’une paix durable entre toutes les communautés vivant sur toute l’étendue du territoire".
Enfin, le parti que dirige Pascal Affi N’Guessan a demandé aux autorités religieuses locales de s’impliquer davantage dans la résolution de cette crise "qui n’honore personne et qui fragilise un peu plus la cohésion communautaire qui peine à se mettre en place".
Modeste KONÉ