Révision de la liste électorale : « On ne peut pas repousser ad vitam aeternam » la date, répond le gouvernement





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Le porte-parole du gouvernement n’est pas pour une autre prorogation de la révision de la liste électorale



La période de révision de la liste électorale, initialement prévue du 19 octobre au 10 novembre, a été prorogée jusqu’au 17 novembre 2024, soit une semaine de plus.

En attendant que la Commission électorale indépendante (CEI) fasse le bilan des nouvelles personnes inscrites sur la liste électorale, certains partis politiques, dont le PDCI-RDA, demandent une nouvelle prorogation pour permettre aux personnes non encore inscrites de le faire. L’objectif est d’atteindre 4 millions de nouveaux majeurs inscrits.

En réaction, le porte-parole du gouvernement estime qu'il n'est pas nécessaire de repousser la date ad vitam aeternam, surtout que cette année, le processus s’est bien déroulé grâce à l’implication des partis politiques, qui ont encouragé leurs partisans à s’inscrire.

Il a salué la maturité des acteurs politiques, soulignant qu’aujourd’hui, tous sont inscrits dans le processus et ont demandé à leurs partisans de participer à la révision de la liste électorale.

« Une communication a été faite en la matière : la CEI communique, le gouvernement communique, et les partis politiques communiquent. Si, au bout du compte, nous n’avons pas atteint les objectifs, je ne crois pas que ce soit en repoussant ad vitam aeternam que nous allons faire évoluer les choses », a réagi Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, après un Conseil des ministres tenu ce mercredi 20 novembre 2024, au Palais présidentiel.

Aujourd’hui, a-t-il ajouté, tout le monde est entré dans le processus. « Si nous n’avons pas atteint les objectifs fixés par la CEI, le problème est certainement ailleurs », a-t-il déduit.

Au-delà de cela, a-t-il insisté, il existe des délais constitutionnels pour l’organisation des élections. « On ne peut pas repousser, je dirais, de façon éternelle, cette première partie du processus, car cela pourrait impacter les autres phases », a-t-il justifié, évoquant notamment la phase du contentieux et la publication de la liste électorale, qui doivent intervenir à un moment précis avant l’organisation des élections. « Il ne faut donc pas perturber tout ce processus », a-t-il conclu.

Lambert KOUAME

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