La 3e édition de Wela 2024 a eu lieu en présence de plusieurs institutions nationales et internationales
La 3e édition du forum dénommé Women Empowerment Leadership Agora, ou encore Wela 2024, a eu lieu le mercredi 25 septembre dernier au Sofitel Hôtel Ivoire à Cocody. Cet événement, qui se veut une plateforme pour l’égalité des genres, la réduction des inégalités et l’autonomisation de la femme africaine, a été rehaussé par la présence de plusieurs institutions nationales et internationales. Il s’agit, entre autres, du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, du Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural, d'ONU Femmes, de la BAD, ainsi que d'organisations non gouvernementales (ONG) et d'organisations de la société civile.
Ce forum s’est déroulé autour du thème « Investir dans le futur de la femme : accélérer l’accès durable des femmes à la terre en Afrique ». Pour Miranda Degou, la commissaire générale du Forum, cette thématique se justifie par l’importance des femmes du secteur rural dans l’économie.
« Il est crucial de rappeler que la terre est non seulement une ressource essentielle pour la subsistance, mais aussi un levier de pouvoir économique. En Afrique, les femmes jouent un rôle majeur dans l'agriculture ; pourtant, l'accès à la propriété foncière leur reste assez étroit. Ce forum a pour ambition de mettre en lumière cette problématique et de chercher des solutions pour que les femmes puissent accéder à la terre de manière équitable et durable. Garantir cet accès, c'est non seulement leur permettre de développer des cultures agricoles et de renforcer leur indépendance financière, mais aussi d'assurer la sécurité alimentaire et le développement économique de nos communautés. »
Elle a également expliqué qu’au-delà d’un simple forum, Wela est une plateforme qui permet de faire bouger les lignes en ce qui concerne l’autonomisation de la femme et l’égalité des genres.
Il convient également de noter qu’au sortir de ce panel, un livre blanc et un mémorandum devraient être mis à la disposition des institutions, des ministères et des États africains, afin de donner une meilleure portée à la voix de tous les participants.
GZ