Le président de la FAJ propose une nouvelle approche des lois qui garantissent un accès équitable à l'information universelle
La journée internationale pour l'accès universel de l'information a été célébrée le dimanche 29 septembre 2024 dans le monde. La Fédération africaine des journalistes (FAJ) a profité de l'occasion pour appeler les gouvernements Africains à réformer leurs lois pour garantir un accès équitable à l'information universelle.
Dans un communiqué dont pressecotedivoire.ci a reçu copie, le président de la FAJ, Omar Faruk Osman, a souligné l'importance de l'accès à l'information et de la participation citoyenne dans le secteur public. Il a également expliqué que la privation d'accès à l'information entrave non seulement le journalisme de qualité, mais aussi la transparence et la responsabilité publique, éléments cruciaux pour une bonne gouvernance.
« De nombreux pays africains n'ont pas encore mis en place des lois conformes aux normes de la loi modèle sur l'accès à l'information de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP), et dans certains cas, ces lois sont inefficaces ou absentes », a dit, désolé le président de la FAJ.
Tout en soulignant que l'absence de législations robustes entrave la transparence et le développement démocratique à travers le continent. « Sans un accès à des informations fiables et opportunes, les journalistes ne peuvent remplir leur rôle de surveillance, ce qui favorise la désinformation », a-t-il indiqué.
C'est pourquoi, il a exhorté les gouvernements africains à réformer leurs lois afin qu'elles s'alignent sur les normes de l'Union africaine, garantissant ainsi l'accès à l'information, un journalisme indépendant, et une meilleure participation citoyenne. Des réformes sont essentielles pour promouvoir la transparence et garantir le droit fondamental à l'information des peuples africains.
La journée internationale pour l'accès universel de l'information avait pour thème cette année : « Intégration de l'Accès à l'Information et Participation dans le Secteur Public ».
Solange ARALAMON