Sassandra : grosse menace de disparition sur les registres de la sous-préfecture





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Un registre de la sous-préfecture de Sassandra trempé par la pluie



Les archives de l'état-civil qui constituent la mémoire de la sous-préfecture de Sassandra sont sous la menace de disparaître. Cela à cause du mauvais état dans lequel se trouve le bâtiment datant de mathusalem qui abrite cette administration publique.

La toiture de ce service perforée à plusieurs endroits est une véritable passoire. Ce sont donc plusieurs litres d'eau qui inondent la sous-préfecture lorsqu'une pluie s'abat sur la capitale de la région du Gbôklè. Ainsi, les registres de naissance et d'autres documents importants rangés dans des armoires vétustes n'existant que de nom se retrouvent trempés. Pour les sauver, les agents se donnent les moyens de les sécher aux rayons du soleil en marquant des arrêts de travail qui peuvent s'étendre sur plusieurs jours.

Les piliers fissurés et verdâtres qui maintiennent la sous-préfecture de Sassandra en état ne tiennent que sur un fil. Le décor de la fondation jusqu'à la toiture en passant par les fenêtres sans oublier les toilettes et carreau est désagréable. Le mobilier, c'est-à-dire le bureau, les fauteuils du sous-préfet et de ses agents n'a rien de reluisant. L'amour de la patrie et l'envie de se mettre à la disposition de leurs concitoyens est sans doute la raison de leur amour pour le travail.

La moisissure, l'humidité et les odeurs suffocantes naturelles meublent leur quotidien. La documentation de cette administration est exposée à des vols en raison du mauvais état des portes, des serrures et des antivols qui peuvent être défoncés sans faire de grands efforts.

C'est un grand ménage qu'il faut pour sécuriser les archives de cette sous-préfecture. Mais en même en temps, après la réhabilitation, il faudra l'équiper en matériels de bureau sans oublier le système informatique. Cela permettra d'avoir une archive numérique qui pourra constituer un recours en cas de perte de celle qui est physique. En attendant, les archives sont à la merci des intempéries naturelles.

 Touré Boa

Correspondant régional     

 

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