les acteurs du secteur privé seront sensibilisés à la lutte contre le blanchiment de capitaux
Le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), organe régional de coordination des initiatives régionales de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), organise du 25 au 26 septembre 2024 à Abidjan en Côte d’Ivoire, un séminaire de sensibilisation au profit des organisations des chefs d’entreprises du secteur privé et du milieu des affaires de la Côte d’Ivoire, selon un communiqué dont pressecotedivoire.ci a reçu copie.
A cette rencontre, les acteurs du secteur privé seront outillés sur leur rôle dans la LBC/FT en vue du respect des recommandations du Groupe d'action financière (GAFI). De façon spécifique, au-delà de faire connaître l’Institution régionale et son mandat dans la LBC/FT, le GIABA présentera les cadres nationaux de lutte contre le blanchiment de capitaux et financement du terrorisme, les principales exigences de conformité requises des Institutions Financières (IF), Entreprises et Professions Non financières désignées (EPNFD) et les Prestataires de Service d’actifs virtuels (PSAV) en matière de prévention.
La rencontre d’Abidjan sera aussi, selon le communiqué, une tribune pour permettre aux participants issus des secteurs suivants : banques, assurances, coopératives agricoles, minier, petites et moyennes entreprises, industriel, pharmaceutique, juridique, expertise comptable, architecture, transport, transit, société civile, monnaies électroniques, services de transfert de fonds et de valeurs, immobilier, casinos, autres jeux de hasard, etc. de cerner les risques de BC/FT de leurs différents environnements de travail.
A court terme, le GIABA aux côtés des autorités ivoiriennes entend à l’instar des autres Etats membres améliorer les performances du secteur privé dans les dispositifs de LBC/FT sur les mesures préventives de BC/FT&P. Il est important de rappeler que le secteur privé constitue la première ligne de défense contre les abus de la criminalité financière. En effet, 37 % des normes du Groupe d’action financière (GAFI) GAFI y sont consacrées. Ces normes issues des recommandations allant de 9 à 23, prescrivent un ensemble cohérent de mesures à mettre en œuvre par les institutions financières (IF), des entreprises et financières désignées (EPNFD) et des prestataires de services d’actifs virtuels (PSAV).
Solange ARALAMON