Le parti qui rassure !





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« La paix ce n’est pas un vain mot, c’est un comportement », dixit Félix Houphouët Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire indépendante et fondateur du Pdci-Rda. Ces propos sont encore de raison lorsqu’il s’agit de chercher le socle sur lequel bâtir le pays. La côte d’Ivoire a connu ces 20 dernières années des troubles. La sécurité du pays reste gravement menacée, tant qu’on refusera de reconnaitre les dangers, d’identifier des solutions idoines et de faire en sorte que le parti au pouvoir puisse décider sans craintes du revers de son opposition. Depuis a du mal à reprendre le chemin de son développement sans la crainte de se voir rechuter dans les travers qui ont fait dégringoler les efforts de tant d’années. Et pour justifier cette juste crainte- au regard de tout ce qu’elles ont subit- ses populations ont besoin d’un chef, voire d’un parti qui rassure. Il ne fait de doute que le parti qui renferme cette assurance n’est autre que le Pdci-Rda. C’est l’artisan de la paix qui a permis les 20 glorieuses, des années 60 à 80, et le miracle ivoirien. Aujourd’hui encore, il continue de prôner ce rapprochement entre les fils et filles de ce pays, sans rancœur, ni animosité. Car malgré le coup d’Etat injustifié dont le parti a été victime, son président Henri Konan Bédié a tout pardonné, au point d’avoir accepté de se rallier à tout ceux qui ont salué,cette incursion malencontreuse, des militaires dans le jeu démocratique. Il ne fait que rechercher l’unité et n’est pas de ceux qui se plaisent dans cette maxime célèbre « diviser pour régner ». Comme le disait le chef du secrétariat exécutif de ce parti le ministre Maurice Kacou Guikahué : « le Pdci n’est en palabre avec personne ». La paix certes ne va pas de soi ! Il faut la conquérir, puis la préserver. Mais avant tout, il faut des prérequis, des dispositions préalables pour la conquérir.Le Pdci a montré ses capacités à en disposer. Car devant la guerre haineuse et violente qui sépare stérilement les enfants du même sol, de parti en parti, il sait substituer la recherche pacifique de solutionsaux problèmes posés par les populations. Il a su faire marcher le pays non pas la revendication et la répression au poing, mais la main dans la main, dans la large et noble voie du progrès social. C’est ce qu’à toujours prôné le président Bédié à travers ses slogans « La démocratie apaisée » « Le progrès pour tous, le bonheur pour chacun. » Plus que jamais les ivoiriens ont compris que la seule querelle qui vaille est l’homme. C’est l’homme qu’il s’agit de sauver, de faire et de voir se développer.Le pays, certes, est  encore victime de ses divisions qui vont au-delà des oppositions dans la nature même de la démocratie. Mais comme toute communauté qui possède ses valeurs de références, celles des ivoiriens restent à ce jour leurs désirs de paix et de cohésion sociale. La côte d’ivoire sera grande et avec elle ses habitants lorsqu’elle va s’émanciper d’un pays encombré de ses querelles pour le pouvoir, il nous faut prendre de la hauteur et nous tourner vers l’avant. Nous avons connu depuis deux décennies des politiques différentes, passant à plusieurs reprises de l’euphorie au désespoir. Mais grâce à cela nous avons appris le courage : le courage de penser, de parler, d’agir, de gagner, d’aimer, de haïr et même celui d’accepter l’échec et de reprendre sa marche en la redirigeant. C’est tout le sens du retrait du Pdci-Rda du Rhdp parti unifié et de son rapprochement du Fpi, afin de répondre à l’appel des populations ivoiriennes éprises de paix et résolument engagées pour la cohésion des fils et filles de ce pays.

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