Selon Mme Barry Oumou Sana, directrice centrale de l’Agence ivoirienne de presse (AIP) qui s’exprimait mercredi lors d’une visite du cabinet du ministère de la Communication et des Médias et de ses structures sous-tutelle, malgré les flux d’informations qui se multiplient à l’infini, où tout citoyen se revendique producteur de contenus, ” les agences de presse continuent de jouer un grand rôle”.
“Qui mieux qu’une agence de presse peut couvrir plusieurs villes à la fois, 24 heures sur 24 ? Qui peut mieux qu’une agence de presse peut garantir la fiabilité d’une information dans le flux de sources contradictoires, distinguer la vraie info dans ce bruit médiatique incarné par ce foisonnement de réseaux sociaux, la vérifier avant d’en assurer la diffusion auprès des clients », s’est-elle interrogée.
Pour la directrice de l’AIP, les agences n’ont jamais connu autant de marchés florissants à explorer en dehors de leur sphère traditionnelle. C’est pourquoi, face à l’émergence des nouveaux médias ou nouveaux outils de communication notamment les sites web et les vidéos HD ayant entraîné une explosion de besoin en information, elle interpelle les agences, afin que celles-ci suivent l’évolution de la technologie.
Pour rappel, l’Agence ivoirienne de presse a été créée par la loi n° 61-200 du 2 juin 1961. Au départ, Etablissement public à caractère industriel et commercial public (EPIC), elle est devenue par décret n°2013-28 du 23 janvier 2013 un établissement public à caractère administratif (EPA).
Elle a pour mission de rechercher, collecter, traiter et distribuer l’information aux organes de presse et aux autres usagers, contre paiement. Administrée par un conseil de gestion de neuf membres épaulé par une direction qui en assure administration générale, elle comprend cinq sous-directions, 12 services dont trois rédactions en chef et le Pool des correspondants pigistes.
Solange ARALAMON
