Les jeunes sont invités à être présents sur le numérique pas pour le divertissement mais pour...
La toute première édition du Forum de jeunes dénommé Tomorrow Young Forum (TYF), a eu lieu le samedi 3 février 2024 à l'hôtel Palm Club de Cocody. Il s’agissait, en effet, d’une rencontre de partages d’expérience entre des experts de divers domaines d’activités et des jeunes. Un événement au cours duquel Christine Soro, experte en stratégie digitale, a exhorté les jeunes africains à se tourner vers les métiers du digital.
Elle a souligné que des données de la BAD indique que chaque année, entre 7 et 12 millions de demandeurs d'emplois entrent sur le marché du travail. Et d'ici 2030, selon ses propos, ce chiffre pourrait quadrupler à 30 millions, avec 80% des emplois se concentrant sur le numérique. Pour elle, il devient essentiel pour les jeunes africains de se préparer à ces changements radicaux touchant presque tous les domaines d’activité.
Elle a donc invité les jeunes à capitaliser leur présence sur le digital en enrichissant leur compétence à travers les nombreuses formations, ou encore en créant des contenus mettant en avant leur compétence. « Le numérique offre des chances à tous, indépendamment des diplômes ou des qualifications, soulignant l'importance de le voir comme un outil d'autonomisation plutôt que de divertissement. », a-t-elle indiqué.
Un avis entièrement partagé par Mel Akpa, directeur des ressources humaines au sein d’une entreprise : « Tout est sur le numérique, tout est sur le digital, en termes de recrutement, les offres d’emploi sont publiées sur les plateformes numériques. Je suis à la recherche du boulot, je dois être sur les plateformes d’emplois. Il faut savoir où est-ce que nous devons être sur le numérique, et pourquoi nous devons y être. On ne vient que sur le numérique pour le divertissement. Mais malheureusement, en Afrique, on constate que la plupart des jeunes sont sur le numérique pour le divertissement », a-t-il indiqué.
Cet événement a été marqué par la présence de plusieurs jeunes pensionnaires de centres de formation de football. Ces derniers ont été exhortés à développer d’autres compétences qui pourraient faciliter leur reconversion au cas où les choses ne se passeraient pas comme prévu au niveau du football.
GZ