Il y a des valeurs immatérielles telles que le courage, l’amour et même la confiance qui ne peuvent se quantifier que par les actes que l’on pose. C’est justement à partir de ces actions que l’on pourra mesurer le degré de courage que l’on reconnaît à une telle personne, la taille de l’amour que l’on ressent et la confiance que l’on place en nous. Il en va de même de l’action gouvernementale.
Fondée sur le principe de solidarité, elle est, avant tout, une question d’efficacité des départements ministériels qui sont censés poser des actes, réaliser des projets et relever des défis dans leurs secteurs d’activité respectifs. Le ministre Sidi Touré, au service de son pays et donc des populations pour lesquelles il ne rechigne point à la tâche, est un missionnaire et un gestionnaire des grands dossiers de l’Etat.
A ce titre, il est d’une importance capitale dans le dispositif d’implémentation et d’opérationnalisation des programmes prioritaires de tout pays. On comprend, dès lors, que les personnalités choisies pour diriger les départements ministériels sont ointes, a priori, de la confiance des plus hautes autorités du pays, en l’occurrence, pour la Côte d’Ivoire, le président de la République et le Premier ministre. Toute nomination en tant que ministre, porte donc une forte charge de responsabilité et de redevabilité pour respecter les standards d’une gestion moderne.
La Côte d’Ivoire, il y a près d’un mois, a vécu au rythme de ce que l’on peut nommer ‘’vacance de gouvernement’’ entre le 6 octobre dernier, date à laquelle le président Alassane Ouattara a mis fin aux fonctions de Patrick Achi en tant que Premier ministre, et le 16 octobre qui marque la nomination de l’actuel Premier ministre Robert Beugré Mambé.
A partir de ce moment, place était faite aux spéculations quant aux personnalités qui devraient faire partie du gouvernement Beugré Mambé I qui était fortement attendu. Selon les informations qui fusaient, aucun ministre de l’ancienne équipe gouvernementale ne bénéficiait du profil de privilégié. Tous, disait-on, partaient sur un pied d’égalité et ne devait leur sort qu’à leurs résultats. Partant de ce principe, toute nomination était marquée par le sceau de la confiance que placent le président de la République et son Premier ministre en la personnalité désignée.
C’est bien le cas de Sidi Tiémoko Touré, Ministre des Ressources animales et halieutiques, qui a été reconduit dans le gouvernement Beugré Mambé, bénéficiant ainsi de la confiance du Président de la République et du Premier Ministre. Cependant, Sidi Touré a été reconduit dans le dernier gouvernement formé le 17 octobre 2023, selon de nombreux observateurs, grâce au fruit de son travail. En effet, celui qui a participé aux gouvernements Gon Coulibaly, Ahmed Bakayoko, Achi Patrick et maintenant Beugré Mambé, a forcé l’admiration et la confiance du N°1 Ivoirien qui a décidé de continuer à travailler avec lui.
Quid de sa conduite des programmes et projets et de ses réformes qui ont façonné positivement le secteur animal et halieutique ? Sur ces questions, il faut dire que Sidi Touré a réussi à communiquer à ses collaborateurs cette vision gouvernementale de faire de la Côte d’Ivoire un pays autosuffisant en protéines d’origine animale et halieutique. Du coup, une équipe solidaire s’est mise en place pour la réalisation des 23 programmes contenus dans la Politique nationale de développement de l’élevage, la pêche et l’aquaculture (Ponadepa).
Ces programmes, qui nécessitent un investissement de plus de 1000 milliards de F Cfa, ont été promus auprès des partenaires nationaux et internationaux lors du Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Sara) qui s’est tenu récemment à Abidjan ; et les perspectives sont plutôt bonnes.
Par ailleurs, les actions du ministre Sidi Touré ont permis de faire avancer la politique d’interprofession, à la grande satisfaction des acteurs du secteur qui ont d’ailleurs salué la reconduction du ministre à son poste.
On le voit, le dynamisme insufflé par Sidi Tiémoko Touré au monde de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture lui a valu la confiance renouvelée du chef de l’Etat. Depuis lors, collaborateurs et acteurs du secteur se réjouissent que l’aventure continue.
Par Charles L. TRA-BI