Les faîtières des syndicats ont émis le vœu de voir l’Etat ivoirien ratifier la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) relative à la violence et au harcèlement en milieu professionnel, lors de la célébration officielle de la Fête du travail, lundi 1er mai 2023, au jardin de la Primature, à Abidjan.
Ces organisations syndicales ont préconisé la ratification par l’Etat de Côte d’Ivoire des différentes conventions de l’OIT, notamment la C143 relative au travailleur immigrant, la C190 relative à la violence et au harcèlement en milieu professionnel.
L’adhésion de la Côte d’Ivoire à ces conventions permettra de "créer des conditions de travail propices à l’épanouissement du travailleur et de la travailleuse" , a déclaré le secrétaire général adjoint de la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire (FESACI-CG), Traoré Yacouba.
En effet, " la violence et le harcèlement constituent un défi quotidien pour les travailleurs " , révèle l’Union nationale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNATRCI) qui note des comportements dépourvus d’éthique qui gangrènent le milieu professionnel.
Ainsi, le secrétaire général de l’Union syndicale, Yves Kodibo, encourage l’État à "disposer de mécanismes de prévention, de sanction qui permettent de lutter efficacement contre la violence et le harcèlement en milieu du travail".
Pour ce faire, l’Union encourage également le gouvernement à ratifier la convention C190 de l’OIT portant sur la lutte contre la violence et le harcèlement en milieu du travail.
Elles ont toutes exprimé leur disponibilité pour le dialogue social et enfin, rendu hommage au président de la République, Alassane Ouattara et son gouvernement pour les efforts financiers consentis pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Le 1er mai ou journée internationale des travailleurs et des travailleuses, ou encore journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs et des travailleuses est une journée de lutte du mouvement ouvrier instaurée en 1889, comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail à une journée de huit heures.
Cette revendication fut satisfaite lors de l’entre-deux-guerres dans la plupart des pays européens industrialisés. La fête du 1er mai devint alors une journée de célébration des combats des travailleurs et des travailleuses.
(AIP)