A l’initiative de l’Union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire (Ujocci), Mme Irène Viéra , directrice générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), était face à la presse, ce jeudi 15 novembre 2018, au siège de ladite structure.
Les conflits qui secouent la maison des artistes depuis le mois de juillet étaient au centre des échanges. D’entrée de jeu, dans un propos liminaire détaillé, Mme Viera a donné le fonctionnement de la structure qu’elle dirige et a révélé quelques sources du conflit qui l’oppose à certains sociétaires. Une situation fort regrettable, selon elle, car sept (7) ans après son retour à la direction générale, le Burida avait commencé à devenir une institution ‘’respectable’’. Cependant les suspicions et autres sorties de certains artistes sur les réseaux sociaux ont fait voler en éclat tous les efforts qui ont été consentis pour y arriver .
A la question de savoir pourquoi avec toutes ces accusations et ces conflits, elle n’a pas démissionné de ses fonctions, Mme Irène Viéra a répondu qu’elle ne veut pas faire de fuite en avant.
‘’Je n’ai pas démissionné parce que je souhaite que les choses soient claires et que mon innocence soit prouvée dans toutes ces accusations. Si ce n’est pas le cas et que je démissionne, certains penseront que tout ce qui se dit à mon encontre est vrai ‘’, a-t-elle confié.
Pour elle, ce n’est parce qu’une quinzaine d’adhérents sur les 8000 que compte le Burida s’agite qu’elle doit jeter l’éponge. ‘’En revenant ici en 2011, je me suis jurée de ne plus tomber dans ce qui s’est passé en 2005-2006’’, a-t-elle ajouté. Avant d’affirmer que les faits démontrent qu’il y a un puissant réseau de communication derrière toutes ces sorties dans les médias.
Mme Viera a saisi l’occasion pour appeler tous les artistes ivoiriens à la sérénité car, selon elle, toutes les entreprises connaissent des hauts et des bas. Mais lorsque les problèmes surgissent, les uns et les autres doivent savoir raison garder pour préserver l’essentiel. ‘’On peut régler nos problèmes sans les étaler sur la place publique’’, a-t-elle exhorté.
Solange ARALAMON