En Côte d’Ivoire, la vie est devenue dure. C’est l’avis de la majorité d’Ivoiriens. Les prix des produits de grande consommation grimpent. Le carburant (Super) connaît une hausse. Le prix de la baguette de pain est passé de 150 à 200 FCFA. C’est dans ce contexte que l’Etat annonce l’imposition de taxes aux véhicules de Tourisme avec chauffeur (VTC). Toutes choses qui ont fait dire au porte-parole du PDCI-RDA, Soumaila Brédoumi à l’occasion d'un déjeuner avec la Presse que les Ivoiriens sont asphyxiés par la cherté de la vie. Ce sont des faits.
Pourtant, il ne faut pas occulter dans l’analyse que la crise vécue par notre pays est mondiale. La Côte d’Ivoire n’est pas ce pays hors du monde qui a sa réalité. Aucun pays du monde n’a été épargné des effets de cette crise mondiale. En témoigne même le taux d’inflation de nombreux pays en Afrique et même en Europe. Les plus proches étant ceux du Ghana et du Nigeria. L’un officiellement en faillite et l’autre qui connaît une crise financière liée à la chute vertigineuse de sa monnaie.
Même si beaucoup reste à faire, beaucoup a été fait pour réduire l’impact de la crise sur le pouvoir d’achat des populations. Le prix de 21 produits de grande consommation a été plafonné. Le Smig a été augmenté. Le salaire des fonctionnaires a connu une amélioration. Le gouvernement assure toujours qu’il fait tout et fera tout pour protéger le pouvoir d’achat des ivoiriens. L‘Etat fait donc sa part. Autant le gouvernement se mobilise pour protéger les Ivoiriens, autant ces Ivoiriens doivent se mettre ensemble, en dépit de leur différence politique, pour renforcer leur union et leur solidarité. Le slogan Côte d’Ivoire solidaire doit prendre tout son sens en cette période difficile.
Eric Diomandé