Prochain sommet de la CEDEAO sur le Burkina, le Mali et la Guinée : Ouattara et Bazoum harmonisent leurs points de vue





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Le président ivoirien, Alassane Ouattara et son homologue nigérien Mohamed Bazoum harmonisent leur point de vue à quelques jours d’un sommet de la de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), prévu le 3 juillet à Accra, au Ghana sur la situation au Burkina Faso, au Mali et en Guinée.

« Nous avons un sommet de la CEDEAO le 3 juillet à Accra. Nous avons essayé d’harmoniser nos points de vue sur ce dossier délicat que ce soit sur le Burkina, le Mali ou la Guinée », a déclaré le chef de l’Etat ivoirien, au sortir d’une audience qu’il a accordée à son homologue du Niger et ce dans le cadre d’une visite officielle qu’effectue Mohamed Bazoum en Côte d’Ivoire du 23 au 24 juillet 2022.

Ouattara et Bazoum disent vouloir entretenir et développer avec ces pays voisins, « des relations de confort et de confiance » et souhaiter que les peuples de ces pays ne continuent pas de souffrir de l’environnement actuel.

« Le prochain sommet de la Cedeao est quelque choses de très important pour nous. Il s’agit non seulement de nos frères des pays voisins mais également de la sécurité dans nos propres pays », a ajouté Alassane Ouattara.

Abondant dans le même sens, Mohamed Bazoum dit avoir fait un tour un tour d’horizon des problèmes qui concernent les eux pays, notamment l’insécurité et les coups d’Etat.

« Nous sommes en train de conjuguer nos efforts pour accompagner ces pays frères à se sortir de cette mauvaise passe dans laquelle ils se sont retrouvés », a-t-il.

Se prononçant sur la situation au Mali suite au massacre de civils par de présumés djihadistes ces derniers jours, Mohamed Bazoum a exprimé son inquiétude et précisé toutefois qu’il ne pense pas que cette situation est due au départ de la force française Barkhane du Mali.  

« Est-ce qu’elle est liée au départ de la France ? Je ne le crois pas du tout parce que Barkhane était présent, opérationnel, nous avons à plusieurs moments assisté à des événements de ce genre », a-t-il expliqué souhaitant que les autres pays de la sous-région et le Mali aient les convergences nécessaires, permettant de coordonner et mutualiser les actions et moyens de lutte contre un ennemi commun.

Lambert KOUAME 

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