Le président du Congrès panafricain pour la Justice et l'Egalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé dit espérer que le dialogue politique dont le 5e round, a été ouvert le 16 décembre ne soit pas une occasion de partage de pouvoir et de postes ministériels.
« J’espère que ce n’est pas encore une autre occasion de partage de pouvoir, j’espère que ce n’est pas simplement une occasion de partage de postes ministériels et de DG », a déclaré ce lundi, à la Haye, l’ex leader de la jeunesse patriotique, dans une interview a des journalistes, qui lui servait de message de nouvel an.
Blé Goudé qui a rappelé que la Côte d’Ivoire n’est pas à son premier dialogue a souhaité qu’on ne donne pas du réchauffé. Et de préciser que bien qu’il n’ait pas été convié à ces assises, sa personne ne devrait pas poser un problème.
A l’ouverture de ces assises le 16 décembre 2021, Blé Goudé bien que saluant l’initiative, a dénoncé le fait que son parti n’ait pas été convié, rappelle-t-on.
Il a expliqué qu’après la crise postélectorale de 2010, il s’est retrouvé à la Haye parce que considéré comme un des acteurs majeurs de cette crise.
« Nous sommes considérés comme des acteurs majeurs. Si je fais partie du problème, on doit comprendre que celui qui a fait partie du problème doit faire partie de la solution. Si le dialogue a pour objectif de trouver des solutions à la crise, vous voyez que ma table est vide. C’est moi le président du Cojep, donc nous devons être présent », a déduit Blé Goudé avant de lancer à nouveau un appel au gouvernement.
« Je lance encore cet appel. Je dois être autour de cette table. Parce que je fais partie du problème, je dois faire partie de la solution » et de rappeler que « si un dialogue a été initié, c’est qu’il y a nécessité. Ce que la Côte d’Ivoire a besoin après tant d’année de crise, c’est que ces filles et fils s’asseyent autour d’une table pour poser le problème.
Lambert KOUAME