Pandora Papers : Patrick Achi victime d’un règlement de compte ?





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Ce Dimanche 3 Octobre, le consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), basé aux états unis, a rendu publique, une série d’enquêtes sur de supposées malversations financières dont des cas de blanchiment de capitaux et d’évasion fiscale.

Selon ICIJ, ces investigations ont permis de mettre en lumière, des circuits opaques et souterrains que certains acteurs politiques et hommes d’affaires du monde entier utilisaient pour se soustraire aux contrôlent fiscaux dans leur pays, évitant ainsi de payer les taxes dues à l’administration fiscales.

Concernant la Cote D’ivoire, le nom du Premier Ministre Patrick ACHI a été cité dans les enquêtes et révélations du ICIJ, qui semble l’accuser de blanchiment de capitaux et d’évasion fiscale, quand celui-ci était encore consultant indépendant, dans les années 90.

En effet, Patrick ACHI, avant d’être l’homme politique et actuel Premier Ministre de la Cote D’ivoire, a été un brillant consultant il y a 25 ans et possédait un cabinet de renommée internationale qui a conduit plusieurs projets d’envergures aussi bien en Côte d’Ivoire que dans plusieurs pays de l'Afrique de l’ouest, dont le Benin et le Togo.

Au cours de ces 15 années passées dans le privé, Patrick ACHI a eu à gérer les projets majeurs tels que celui de la mise en place du projet AZITO en partenariat avec le ministère de l’Energie de l’époque, en 1998.

Ce projet qui est aujourd’hui un énorme succès en Côte d'Ivoire ainsi que la réforme de la filière cacao qui a été pilotée par son équipe, ont permis à son cabinet de démontrer son savoir-faire et sa compétence dans le domaine ultra concurrentiel des montages financiers et de l’ingénierie financière, qui étaient encore l’apanage des cabinets internationaux européens et américains.

Durant toutes ces années, Patrick ACHI et son équipe basée en Côte D’ivoire, ont fait preuve de la plus grande probité et de transparence dans la conduite des projets et dans la gestion quotidienne de leurs cabinets, qui à ce jour a respecté tous ses engagements contractuels et atteints tous les objectifs assignés.

Les contrats signés avec le ministère de l’Energie de l’époque ont été exécutés conformément aux objectifs assignés et le cabinet s’est acquitté de toutes ses obligations fiscales et contractuelles, conformément aux règles en vigueurs.

Il est indécent de constater que des accusations aussi graves et aussi pernicieuses sur une personnalité, autrefois homme d’affaire mais aujourd’hui Premier Ministre, ne reposent sur aucune preuve concrète et tangible qui pourrait démontrer avec la plus grande clarté, soit l’évasion fiscale soit le blanchiment de capitaux, tel que voudrait le faire croire cette enquête.

Ceci est d'autant plus surprenant qu'il s'agit de rapport d'enquête qui met en cause l'honorabilité et la crédibilité de citoyens, mais bien plus encore de personnalités exerçant des niveaux de responsabilité aussi importants que prestigieux. lire la suite sur jda.ci

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