L’Intersyndicale de l’enseignement primaire public de Côte d’Ivoire (ISEPPCI) et la Coalition du secteur de l’éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) sont revenus à la table de négociations, ce mercredi, au Centre national de matériels scientifiques, à Cocody.
On se souvient que, suite à l’arrestation du professeur Johnson Kouassi Zamina, ces deux organisations syndicales avaient suspendu les négociations avec le gouvernement par "solidarité syndicale". On avait pu les voir au palais de justice d’Abidjan-Plateau, aux côtés de Zadi Gnagna, président de la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire (PFN).
Le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants-chercheurs de Côte d'Ivoire (CNEC), Johnson Kouassi Zamina, par ailleurs 3e vice-président de la PFN, et Dallé Joël ont été déférés, mardi, à la Maison d'arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA) pour troubles à l'ordre public et politique, flagrant délit, séquestration, injures. Ils avaient été arrêtés, lundi, puis emmenés au parquet après avoir passé une nuit à la préfecture de police.
"Nous voulons prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur la suspension de la participation de l’ISEPPCI et la COSEFCI aux discussions de ce jour, au motif qu’elles entendent par ce fait marquer leur solidarité avec un enseignant du supérieur qui aurait fait l’objet d’arrestation", avait déclaré Bakari Koné, secrétaire permanent du Conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN). Ajoutant : "En tout état de cause, le ministère reste convaincu que ceux qui ont suspendu leur participation vont revenir à la table de négociations".
Avec le retour de l’ISEPPCI et de la COSEFCI à la table de négociations, les pourparlers peuvent donc reprendre comme le souhaitait le ministère.
Modeste KONE