L’Université de Bondoukou ouvre le débat sur le rôle stratégique des Sciences humaines et sociales dans le développement
L’Université de Bondoukou veut briser les stéréotypes sur l’insertion professionnelle des diplômés en SHS
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À l’initiative de l’Unité de formation et de Recherche des Sciences humaines et Sociales (UFR SHS), l’Université de Bondoukou accueillera, les 4, 5 et 6 décembre 2025, un colloque international pluridisciplinaire autour du thème central :
« Sciences humaines et sociales et employabilité : crise ou opportunités insoupçonnées ? ». L’objectif est de susciter une réflexion collective sur les défis de la professionnalisation et de l’employabilité, enjeux majeurs de l’enseignement supérieur au XXIᵉ siècle. La question de l’employabilité des diplômés est aujourd’hui au cœur des débats contemporains sur l’avenir du travail et de la formation, en particulier dans les sciences humaines et sociales (SHS). Ces disciplines, sociologie, philosophie, anthropologie, histoire, géographie, psychologie ou encore criminologie sont parfois perçues comme peu adaptées aux exigences du marché du travail, explique le professeur KARAMOKO Tiéba, directeur de l’UFR SHS. Selon lui, cette perception d’une « crise » de l’employabilité des SHS repose souvent sur des stéréotypes persistants, tels que l’idée que ces filières n’offrent que des débouchés limités ou précaires, principalement dans l’enseignement et la recherche. En Afrique, et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, cette situation est accentuée par la priorité accordée aux sciences et techniques dans les politiques éducatives et économiques.
L’assertion du président Félix Houphouët-Boigny, selon laquelle « l’avenir appartient aux sciences et aux techniques », a durablement influencé la structuration du système éducatif national, parfois au détriment des autres disciplines. Cette vision, aujourd’hui, mérite d’être réévaluée. Pour le professeur Karamoko Tiéba, si la perception d’une crise de l’employabilité dans les SHS est nourrie à la fois par des stéréotypes et par des défis réels, ces disciplines offrent pourtant des opportunités insoupçonnées dans un monde professionnel en quête de sens, d’innovation et de responsabilité sociale. Ce colloque qui se veut donc un cadre d’échanges et de propositions visant à identifier des leviers concrets d’action et de valorisation des SHS Cet se fera en présentiel et en distanciel. Il réunira des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des praticiens, des représentants d’instituts, d’ONG, d’associations, ainsi que des doctorants et des étudiants de master.
Les travaux s’articuleront autour de cinq axes principaux à savoir : Transformation des systèmes éducatifs, des formations en SHS et marché du travail, politiques publiques et employabilité, inégalités sociales, perception des SHS et invisibilité des niches d’emploi, technologies numériques et emploi et initiatives locales et régionales pour l’insertion professionnelle des diplômés en SHS. De fortes recommandations sont attendues au terme de cette rencontre, qui ambitionne de réhabiliter la place des sciences humaines et sociales dans la dynamique de développement et d’innovation en Côte d’Ivoire et en Afrique. Lambert KOUAME
« Sciences humaines et sociales et employabilité : crise ou opportunités insoupçonnées ? ». L’objectif est de susciter une réflexion collective sur les défis de la professionnalisation et de l’employabilité, enjeux majeurs de l’enseignement supérieur au XXIᵉ siècle. La question de l’employabilité des diplômés est aujourd’hui au cœur des débats contemporains sur l’avenir du travail et de la formation, en particulier dans les sciences humaines et sociales (SHS). Ces disciplines, sociologie, philosophie, anthropologie, histoire, géographie, psychologie ou encore criminologie sont parfois perçues comme peu adaptées aux exigences du marché du travail, explique le professeur KARAMOKO Tiéba, directeur de l’UFR SHS. Selon lui, cette perception d’une « crise » de l’employabilité des SHS repose souvent sur des stéréotypes persistants, tels que l’idée que ces filières n’offrent que des débouchés limités ou précaires, principalement dans l’enseignement et la recherche. En Afrique, et plus particulièrement en Côte d’Ivoire, cette situation est accentuée par la priorité accordée aux sciences et techniques dans les politiques éducatives et économiques.
L’assertion du président Félix Houphouët-Boigny, selon laquelle « l’avenir appartient aux sciences et aux techniques », a durablement influencé la structuration du système éducatif national, parfois au détriment des autres disciplines. Cette vision, aujourd’hui, mérite d’être réévaluée. Pour le professeur Karamoko Tiéba, si la perception d’une crise de l’employabilité dans les SHS est nourrie à la fois par des stéréotypes et par des défis réels, ces disciplines offrent pourtant des opportunités insoupçonnées dans un monde professionnel en quête de sens, d’innovation et de responsabilité sociale. Ce colloque qui se veut donc un cadre d’échanges et de propositions visant à identifier des leviers concrets d’action et de valorisation des SHS Cet se fera en présentiel et en distanciel. Il réunira des enseignants-chercheurs, des chercheurs, des praticiens, des représentants d’instituts, d’ONG, d’associations, ainsi que des doctorants et des étudiants de master.
Les travaux s’articuleront autour de cinq axes principaux à savoir : Transformation des systèmes éducatifs, des formations en SHS et marché du travail, politiques publiques et employabilité, inégalités sociales, perception des SHS et invisibilité des niches d’emploi, technologies numériques et emploi et initiatives locales et régionales pour l’insertion professionnelle des diplômés en SHS. De fortes recommandations sont attendues au terme de cette rencontre, qui ambitionne de réhabiliter la place des sciences humaines et sociales dans la dynamique de développement et d’innovation en Côte d’Ivoire et en Afrique. Lambert KOUAME
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