Tabaski à Daoukro : les taxis communaux se font rares, les raisons
Cette campagne de contrôle a permis à plusieurs chauffeurs de régulariser leur situation.
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À quelques jours de la célébration de la fête de Tabaski, les taxis communaux de la ville de Daoukro, capitale de la région de l’Iffou, se font rares. En cause : le renforcement des contrôles des pièces administratives par les autorités locales.
Pour comprendre les raisons de cette situation qui perturbe les déplacements des habitants de la ville du président Henri Konan Bédié, une journaliste de Pressecotedivoire.ci a sillonné les quartiers 120, Chicago, Baoulekro, jusqu’au centre-ville.
Le constat : des rues presque désertes de taxis.
Les rares taxis encore en circulation n’hésitent pas à augmenter leurs tarifs, à en croire certains usagers. « Je cherche un taxi depuis plus de 10 minutes, mais je n’en trouve pas », affirme Dame Sanogo, arrivée mardi soir à 20 h dans le chef-lieu de l’Iffou pour célébrer la fête avec sa famille. « J’ai dû payer 1 000 F pour un trajet qui coûte habituellement 200 F. Le chauffeur ne voulait pas me prendre sans ce supplément. Avec la rareté des taxis, j’ai fini par accepter », ajoute-t-elle. Interrogé sur cette pénurie, I.K., chauffeur de taxi depuis trois ans à Daoukro, explique : « Depuis deux jours, la mairie a intensifié les contrôles. Les agents municipaux saisissent les véhicules des conducteurs dont les documents ne sont pas à jour. Pour éviter les sanctions, beaucoup préfèrent garer leurs véhicules. » Il précise que les frais de mise en conformité peuvent atteindre jusqu’à 60 000 F, un montant difficile à assumer pour certains chauffeurs. Cette rareté des taxis a des conséquences importantes pour les usagers, particulièrement en cette période de fête où les déplacements s’intensifient. Si la situation est contraignante pour les passagers, elle souligne néanmoins la nécessité d’une régulation plus rigoureuse du secteur du transport urbain. La mise en conformité des conducteurs avec les exigences légales est indispensable pour garantir la sécurité des usagers et assurer une meilleure fluidité du trafic. S.F.
Les rares taxis encore en circulation n’hésitent pas à augmenter leurs tarifs, à en croire certains usagers. « Je cherche un taxi depuis plus de 10 minutes, mais je n’en trouve pas », affirme Dame Sanogo, arrivée mardi soir à 20 h dans le chef-lieu de l’Iffou pour célébrer la fête avec sa famille. « J’ai dû payer 1 000 F pour un trajet qui coûte habituellement 200 F. Le chauffeur ne voulait pas me prendre sans ce supplément. Avec la rareté des taxis, j’ai fini par accepter », ajoute-t-elle. Interrogé sur cette pénurie, I.K., chauffeur de taxi depuis trois ans à Daoukro, explique : « Depuis deux jours, la mairie a intensifié les contrôles. Les agents municipaux saisissent les véhicules des conducteurs dont les documents ne sont pas à jour. Pour éviter les sanctions, beaucoup préfèrent garer leurs véhicules. » Il précise que les frais de mise en conformité peuvent atteindre jusqu’à 60 000 F, un montant difficile à assumer pour certains chauffeurs. Cette rareté des taxis a des conséquences importantes pour les usagers, particulièrement en cette période de fête où les déplacements s’intensifient. Si la situation est contraignante pour les passagers, elle souligne néanmoins la nécessité d’une régulation plus rigoureuse du secteur du transport urbain. La mise en conformité des conducteurs avec les exigences légales est indispensable pour garantir la sécurité des usagers et assurer une meilleure fluidité du trafic. S.F.
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