Une association de femmes musulmanes a encore fait parler son cœur en ce mois béni de Ramadan. Ces femmes, réunies au sein d’une association, se sont rendu, samedi, au siège de l’ONG Orphan’s Smile (un sourire pour l’orphelin) sis à l’école confessionnelle Al Ansar de Port-Bouët.
Les bras chargés composés de dons entre autres de riz, d’huile, de lait, du sucre, de la pâte alimentaire et des pommes de terre, ces femmes ont donné le sourire aux orphelins et veuves de cette organisation dans une ambiance de joie.
La présidente de ces femmes, qui a tenu à garder l’anonymat, ce geste en faveur de cette ONG est une action de reconnaissance à Dieu le créateur qui leur a permis de pouvoir partager le peu qu’elles ont pu avoir avec leurs frères et sœurs qui sont dans le besoin.
Elle a même souhaité que ce geste reste dans le secret et demandé, rien que des bénédictions afin que Dieu dans sa magnanimité continue de porter son regard sur elles.
La cerise sur le gâteau de cette action de solidarité, c’est que ces femmes ajouté aux dons en nature un don en espèce à la satisfaction générale des récipiendaires.
Toute émue, la porte-parole des récipiendaires a traduit sa reconnaissance aux donatrices et formulé pour elles des bénédictions.
Le coordonnateur Ouattara Amadou a saisi cette occasion pour exprimer sa reconnaissance à ces "femmes de valeurs" qui répondent toujours présent aux sollicitations de Orphan’s Smile. Il a présenté le bureau de l’ONG qui compte à ce jour, 150 orphelins à ses bienfaitrices.
La gestionnaire de cette organisation, Ahou Binta a exprimé son émotion de voir cette délégation de femmes venir donner un sourire aux orphelins et veuves.
"Habituellement, quand on voit des associations de femmes, c’est de penser à confectionner un uniforme. Mais voir des femmes se rassembler et poser ce genre de geste est salutaire et sera rétribué au dernier jour", a-t-elle signifié. Et d’ajouter, "merci".
Des remerciements encore formulé par le directeur exécutif Yaya Amadou pour qui ce geste est un signe pour dire aux orphelins qu’ils ont certes perdu leur père ou leur mère, mais ils ont d’autres familles à leurs côtés.
C’est tout heureux que les récipiendaires sont repartis chez eux, les bras chargés.
Lambert KOUAME