Des syndicats de personnel de la Santé, réunis au sein de  La Coordination des centrales syndicales du secteur de la santé (COORDISANTE), ont entamé depuis le lundi 5 novembre 2018, une grève dans les hôpitaux publics. Et ce jusqu’au vendredi 9 novembre 2018.

Le gouvernement ivoirien, à travers une déclaration du ministre de la Fonction publique, a invité les grévistes à mettre un terme à cet arrêt de travail. «Le gouvernement invite COORDISANTE à mettre fin, sans délai, à la grève et à revenir à la table des négociations, conformément au Protocole d’accord portant trêve sociale», a indiqué le ministre Issa Coulibaly qui lance également ‘’un appel à l’endroit des centrales syndicales et des faîtières de syndicats, afin de jouer pleinement leur partition pour le respect de leurs engagements pris dans le cadre du Protocole d’accord portant trêve sociale’’.

«Le Gouvernement entend immédiatement prendre, à cet effet, des mesures prévues par les dispositions légales et réglementaires, à savoir : De la réduction proportionnelle, à la suspension intégrale de la solde des grévistes; La réquisition du personnel de santé pour assurer le fonctionnement régulier des services publics de santé au profit des populations; La révocation des grévistes récalcitrants; Des poursuites pénales à l’encontre des grévistes auteurs de violences et de voies de faits», a-t-il ajouté. 

Cet appel du gouvernement n’a visiblement aucun effet puisque la Coordination des centrales syndicales du secteur de la santé a refusé d’obtempérer. Elle a décidé de mener son mouvement de grève à terme, lors d’une Assemblée générale qui s’est tenue au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon, mercredi. A noter qu’un service minimum est assuré aux urgences durant cette grève des agents de santé qui devrait s’achever demain vendredi.

Marina N.