Samia Suluhu Hassan est officiellement, depuis ce vendredi 19 mars, présidente de la Tanzanie, où elle succède à John Magufuli, décédé d’une maladie cardiaque, selon les autorités. Elle a prêté serment au palais présidentiel à Dar-es-Salam.
Aux dirigeants, chefs militaires et dignitaires religieux réunis, dont l’ancien président Jakaya Kikwete, Samia Suluhu Hassan a dit la « lourde charge » qu’elle endossait. Alors que le pays est en deuil, elle a assuré dans son discours que la stabilité était assurée.
« Je demande à tous les Tanzaniens de faire preuve de courage et de patience. Restons unis dans ces temps difficiles. Je vous assure que notre pays est stable, et qu'en tant que leader, je suis prête à reprendre là où mon prédécesseur s’était arrêté. Nous avons une Constitution, à laquelle nous devons adhérer, et qui est très claire sur la marche des choses suite à la mort d'un président en exercice. Je vous assure que rien de mal ne peut se produire. »
Vêtue d’une robe noire et d’un foulard rouge, Samia Suluhu Hassan a affirmé qu’elle avait été suffisamment préparée à son rôle. Elle a appelé à « enterrer les différences ». Elle a bien sûr rendu hommage à John Magufuli, un « patriote qui a transformé la Tanzanie ».
Native de Zanzibar
Native de Zanzibar, de religion musulmane et âgée de 61 ans, elle a eu une longue carrière ministérielle sur cet archipel semi-autonome, puis au niveau national. Elle doit en principe occuper la présidence jusqu’au terme de ce mandat, en 2025. Mais il y a aujourd’hui peu d’indication sur l’autonomie dont elle bénéficiera.
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