Le président de la Commission électorale indépendante (CEI, organe en charge des élections), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a donné aux candidats à l’élection des députés, l’astuce qui devrait leur permettre de remporter lesdites élections.
Le président de la CEI qui a demandé aux candidats de faire en sorte de gagner lesdites élections, croit avoir le secret pour y arriver. Parmi ces astuces, la première, c’est d’être pénétré des règles qui commandent à l’organisation des élections.
"Ensuite, aller sur le terrain pour convaincre, car une élection invite le citoyen à s’exprimer, mais pour qu’il s’exprime en votre faveur, il faut qu’il sache qui vous êtes, ce que vous lui proposez. C’est cela la campagne", a dit, ce mardi, Coulibaly Ibrahime-Kuibiert, à l’occasion d’un atelier de présentation du mode opératoire du scrutin législatif du 6 mars aux candidates et candidats.
La campagne électorale qui s’ouvre le 26 février sera l’occasion pour les candidats d’offrir au peuple ce qu’ils lui proposent s’ils sont élus, a-t-il ajouté et de déduire, si ce peuple adhère à votre projet, il l’exprime dans l’urne en y déposant l’expression de son choix.
Pour M. Coulibaly, il est également nécessaire que les candidats aient des représentants dans tous les bureaux de vote, lesquels représentants peuvent faire état de telle ou telle irrégularité.
"Mais comment voulez-vous contester une élection alors que vous n’étiez pas dans le lieu où vous dites avoir eu ces éléments qui contrarient la loi en votre défaveur. Voilà un des éléments qui vous élimine dans vos contestations", a-t-il imagé, précisant en outre que le contentieux de l’élection ne porte pas sur toutes les irrégularités.
" Seules les irrégularités qui entachent la sincérité du vote et affectent le résultat d’ensemble peuvent justifier l’annulation d’une élection", a-t-il clarifié.
Il a en outre conseillé aux représentants de signer le procès-verbal qui est la preuve de leur présence. "La signature n’est pas une approbation, mais l’expression de votre présence dans un bureau de vote", a-t-il justifié.
Lambert KOUAME